Dans la famille des astéracées à pompons roses et à épine je pioche l’onopordon faux-acanthe !
Il fait partie de la grande famille des plantes que l’on appelle communément les chardons. Mais il n’est pas du genre Carduus (les chardons vrais), il appartient à un genre à part Onopordum, le chardon aux ânes.
L’onopordon faux-acanthe est reconnaissable à sa grande taille (jusqu’à 3 mètres de haut pour les plus grands spécimens !), ses gros pompons violets, ses larges feuilles recouvertes d’un duvet aranéeux, ses longues épines et surtout, les ailes de ses tiges et rameaux.
La tige présente une extension comme 4 ailes vertes, qui ont la même fonction de photosynthèse que les feuilles et soutiennent de fortes épines. Ca n’est pas un cadeau pour les herbivores ! Mais les pollinisateurs, eux, apprécient fortement ses pompons bien à l’abri dans un buisson d’épines.
Un air d’artichaut ? Ce sont des plantes de familles proches, elles partagent de nombreuses caractéristiques. D’ailleurs, l’onopordon a été cultivé et consommé comme l’artichaut. Mais plutôt en temps de disette, il ne doit pas être si fameux en cuisine.
Sources :
L’onopordon faux-acanthe, par FLORIF
L’onopordon faux-acanthe, par TelaBotanica
L’onopordon faux-acanthe, par ZoomNature
Il est bien beau sur ces photos, mais sera malheureusement rasé par les tondeuses de nos jardiniers municipaux (ou de l’agglo’) fous, qui ne supportent que le gazon raz. Et ce genre de plate-bande ce prête encore mieux à leur exploit. Qu’est-ce qu’on peut user en carburant pour bousiller la nature… J’espère que dans quelques générations, on nous prendra pour des crétins profonds d’agir ainsi. 🙂