Félicitations, vous êtes nombreux à avoir eu l’œil vif pour repérer le grimpereau des jardins sur le tronc d’un pin !
Vous ne l’aviez pas vu ? Rien d’étonnant, le grimpereau est un maître du camouflage. Son dos moucheté de brun se confond aisément avec l’écorce des arbres contre laquelle il est souvent plaqué. Le grimpereau escalade les troncs à la recherche d’insectes cachés dans les fissures de l’écorce ou dans la mousse. Son long bec recourbé lui permet d’aller chercher profondément dans les failles des vieux arbres. Il parcoure ainsi les troncs en spirale, et a la fâcheuse habitude de s’arrêter du côté où vous n’êtes pas… Difficile de lui tirer le portrait.
A la différence de la sittelle, le grimpereau ne descend pas le long du tronc, il se contente de monter puis de voler vers un autre arbre.
De profil il est plus aisé de repérer son bec long et courbe et son ventre blanc.
Au printemps, lors de la reproduction, on peut entendre le grimpereau émettre un chant très aigu et assez sonore. Il aménage un nid pour 5 à 6 petits dans des anfractuosités d’écorce. On le rencontre dans les jardins, les vergers ou les bois où les vieux arbres et les insectes sont abondants.
Source :
Le grimpereau des jardins, par Oiseau.net
il ressemblait beaucoup à celui que j’avais photographié dans mon jardin alors c’était ‘facile’ 🙂
https://observerlavie.wordpress.com/2020/03/01/des-petites-plumes-colorees-qui-mettent-en-joie/