Bravo à Damien qui a reconnu la rosée du matin dans les fruits du salsifis.
Les salsifis font partie des astéracées liguliflores à fleurs jaunes.
A maturité, chaque ligule jaune (chaque fleur) laisse place à un fruit : un akène surmonté d’un pappus. L’akène désigne un fruit sec (le contraire de charnu, comme une cerise par exemple) qui renferme une unique graine (à la différence des gousses des fabacées qui en contiennent plusieurs). Le pappus, ou aigrette, est le faisceau de soies qui sert de « parachute » au fruit. Il a une bonne prise au vent et permet au fruit de s’envoler loin pour s’installer et germer sur un nouveau terrain.
Ceux des salsifis sont assez impressionnants, ils mesurent plusieurs centimètres.
Salsifis au pluriel
Car il y a deux espèces en àŽle-de-France : le salsifis des prés (Tragopogon pratensis) et le salsifis douteux (Tragopogon dubius). Le salsifis des prés est considéré comme beaucoup plus commun dans la région, pourtant sur le territoire de Cergy-Pontoise c’est le salsifis douteux que j’ai le plus croisé. La différenciation est assez simple : le pédoncule du salsifis douteux est creux, renflé et compressible alors que celui des prés ne l’est pas.
Sources :
La flore d’àŽle-de-France, par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot
Tragopogon pratensis par FLORIF
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