Trouvée le 25 juillet 2016 dans le potager de la ferme d’Ecancourt, à Jouy-le-Moutier, au revers d’une feuille de graminée, cette chenille orange, hérissée de bouquets de poils raides, ne semble pas très en forme. Il s’agit d’une chenille de Pterophoridae, probablement le très commun ptérophore du liseron, Emmelina monodactyla. Hop, en bocal : on verra bien s’il en sort quelque chose.
Mercredi 3 aoà»t 2016, chic, une bestiole batifole dans le bocal !
Comme on pouvait s’en douter, ce n’est pas le papillon de la chenille qui est au rendez-vous.
C’est un hyménoptère parasitoà¯de qui est sorti, en faisant un trou dans le dos de la dépouille de la chenille.
A la sortie de son bocal, il a exploré mon index gauche avant de se sauver.
Heureusement qu’il est là celui-là pour réguler les populations de ptérophores : sans lui on aurait sans doute beaucoup moins de liserons aux si jolies fleurs blanches…
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