Les grands peupliers de la base de loisirs de Cergy-Pontoise portent de nombreuses boules de gui.
La jeune génération va prendre la relève. Lorsque la graine de gui a germé sur une branche, ses racines s’enfoncent dans le bois pour y puiser la sève brute et provoquent cette déformation en massue.
Surprise ! La pulpe file et s’étire de façon spectaculaire. Pas étonnant qu’on en fasse de la glu.
Ca, c’est du super camouflage ! Alors, le gui une plaie pour les arbres, un bienfait pour les oiseaux ?
Les mésanges bleues sont expertes pour trouver les embryons de gui sur les branches : elles en raffolent.
Les grives draines, quant à elles, consomment les baies. En laissant leurs fientes sur des branches, elles participent activement à la dissémination du gui. Je me mets en chasse, je trouverai bien une grive draine photogénique. En voici une bien grosse, on dirait, là -bas :
Pas du tout une grive ! C’est un épervier mâle, attiré dans le secteur par de grands vols de tendres chardonnerets.
Sources :
Le gui une plante dispersée par les oiseaux, par biologie.ens-lyon