Que vous soyez un particulier ou une institution, vous pouvez proposer un de vos arbres, pour la sélection 2019. Elle sera soumise aux votes des internautes et des organisateurs de la manifestation, pour respectivement le Prix du public et celui des organisateurs.
Aussi, vous avez jusqu’au 30 avril 2019 pour faire une proposition par courriel à mathilde.maisano@valdoise.fr, avec les éléments suivants:
Comme chaque année, Val d’Oise Tourisme propose aux maires du Val d’Oise d’inscrire leur commune au concours départemental des villes, villages et maisons fleuris.
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 2 mai 2018.
La presse locale (voir le dossier du Parisien du 04 12 2016) s’est faite l’écho récemment de la présence supposée de loups en Ile-de-France. Le Val d’Oise a même été placé « sous surveillance » par l’association Observatoire du loup qui estime que des déplacements aléatoires de cette espèce sont désormais possibles dans ce département.
Que nous montrent les cartes interactives de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) ?
En sept ans, de 2008 à 2015, le loup a significativement consolidé sa présence dans les Alpes, le Sud du Massif central et le Grand Est. Son effectif sur le territoire national, selon une estimation de mars 2016, serait d’environ 325 individus répartis en 49 zones de présence permanente.
Arrivé d’Italie en 1992 dans le Mercantour, il a nettement progressé vers l’Ouest et le Nord. Signalé dans la Marne et l’Aube, il est effectivement à la porte de l’Ile-de-France. Cette expansion se fait par la prospection de nouveaux territoires par des loups solitaires, parfois sur de longues distances. Lorsqu’il est installé, le loup vit en meutes familiales. Selon le dernier bulletin « loup » de l’ONCSF de septembre 2016, les meutes les plus proches de l’Ile-de-France sont dans les Vosges et le Jura. L’entrée du loup dans Paris n’est donc pas pour demain. De plus, l’animal est très craintif et fuit les zones urbanisées. D’autres populations de loups en provenance d’Europe de l’Est progressent en Allemagne. Le renforcement de la diversité génétique de l’espèce se fera peut-être à nos frontières avec ce pays.
Sauf dans la période moderne récente, le loup a toujours vécu en France, tenant sur tout le territoire sa place très utile de charognard et de prédateur des grands mammifères sauvages, qui font aujourd’hui bien des dégâts aux cultures. On estime que 10 000 à 20 000 loups peuplaient la France à la fin du 18ème siècle. Victimes des progrès de l’efficacité des armes à feu, des pièges et des poisons, ils n’étaient plus que 500 en 1900. Et le dernier loup français aurait été tué en 1937 dans le Limousin.
Du 15ème au 17ème siècle, les guerres avec leurs sinistres cortèges de cadavres frais ont modifié le comportement de certains loups accoutumés à la chair humaine. Quelques-uns, d’abord nécrophages sur les champs de bataille, sont devenus au retour des troupes dans leurs foyers, des prédateurs pour les humains vulnérables, femmes et enfants surtout. Les chroniques historiques (voir l’Homme et le loup, 2000 ans d’histoire, par l’Université de Caen) évoquent ainsi des centaines de cas d’attaques de loups, ou parfois de chiens féroces ressemblant à des loups, concentrées dans certaines zones. Ainsi, de Versailles à Rambouillet « la bête de l’Yveline » fit plus de 200 morts entre 1677 et 1683. A Cergy-Pontoise on eut à déplorer deux victimes, à Jouy-le-Moutier et Saint-Ouen l’Aumône, les 13 et 15 juin 1659. Mais n’accablez pas ces pauvres loups, les vrais responsables de ces tragédies, ce sont bien les humains avec leur folie guerrière. Des cas de rage parmi les loups furent aussi la cause d’accidents abominables, terrorisant la population.
Le loup a laissé des traces indélébiles dans la mémoire collective. J’ai testé : à la nuit tombante, sur un chemin forestier, un farceur en ma présence a imité le hurlement du loup. L’effet fut immédiat sur les petits enfants trainards qui revenaient des champignons devant nous : les gamins ont rattrapé illico leurs parents !
Le Comité technique des arbres remarquables du département du Val d’Oise s’est réuni en juillet pour statuer sur la qualification très enviée d’arbre remarquable pour une promotion d’une dizaine de lauréats en remplacement des arbres remarquables disparus ces dernières années.
Les candidatures de 40 arbres présélectionnés par les services du département ont été passées au crible des critères.
Sur les 12 lauréats qui accèdent au statut d' »arbre remarquable du Val d’Oise », 4 se trouvent sur le territoire de Cergy-Pontoise, sur le domaine privé.
– dans le parc du Clos Levallois à Vauréal (institut thérapeutique éducatif et pédagogique) :
un noyer noir d’Amérique
un groupe pins noirs
un tilleul à feuilles laciniées
– et dans les jardins du campus Veolia à Jouy-le-Moutier :
un groupe de catalpas au port tortueux (à l’unanimité du Comité)
Honneur aux nouveaux lauréats !
Le conseil départemental peut aider par conventionnement les propriétaires d' »arbres remarquables » pour une expertise et les accompagner dans les travaux préconisés par cette dernière.
La Société Nationale de Protection de la Nature organise du 1er au 7 juin 2015 la seconde édition de la fête des mares en Ile-de-France. Dans ce cadre, le département du Val d’Oise propose deux visites guidées sur les très beaux sites de la butte de Marines et du marais du Rabuais. C’est gratuit mais il faut s’inscrire.
Le Suivi Photographique des Insectes Pollinisateurs (SPIPOLL) est un programme de sciences participatives dont le principe est de collecter des observations d’insectes sur des plantes fleuries dans le but d’en étudier la diversité. Il comprend des clés de détermination permettant à des non spécialistes d’identifier les insectes photographiés.
Le département du Val d’Oise propose, sur inscriptions, deux séances gratuites d’initiation au SPIPOLL le dimanche 31 mai 2015 dans le parc de l’abbaye de Maubuisson à Saint-Ouen l’Aumône. Il faudra venir avec son appareil photo. Inscriptions avant le 30 mai 2015.