Les primevères, ce sont ces belles fleurs de tous les coloris possibles et imaginables, grandes classiques des massifs, ronds-points et jardinières. Mais connaissez vous les primevères sauvages de notre belle région ? Dans cet article nous allons passer en revue les trois espèces spontanées que l’on pourrait croiser sur l’agglomération.
Quel remarquable coussin de fleurs blanches que voilà ! Il est fréquent de retrouver cette sous-espèce de la primevère acaule non loin des habitations, dans les bois ou même directement dans les jardins où elle est commune. Le groupe Primula vulgaris est composé en deux sous-espèces en Ile-de-France : subsp. rubra (ci-dessus) qui est non-indigène et très commune et subsp. vulgaris qui est indigène mais bien plus rare.
La primevère officinale également appelée coucou ou encore coqueluchon est une espèce aussi commune et bien répartie sur notre territoire. Elle est très fréquente dans les bois et leurs lisières, les prairies, les jardins, les haies…
Comparément à la primevère acaule, on remarquera que ses petites fleurs jaunes sont insérées en un même point à la cime d’une tige poilue et même veloutée.
Et pour finir, une espèce qui ressemble beaucoup à la précédente, la primevère élevée ou primevère des bois. Les deux principales différence entre elatior et veris sont la pilosité et la taille des fleurs. Chez la primevère officinale les fleurs sont petites et légèrement refermées sur elles-mêmes et les poils sont courts et denses alors que chez la primevère élevée les fleurs sont plus grandes et plus ouvertes avec des poils plus longs et plus espacés.
Sources :
Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot