L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Deux beaux oiseaux que l’on peut voir en ce moment

Carduelis carduelis, le chardonneret élégant © Gilles Carcassès
Carduelis carduelis, le chardonneret élégant – Cergy © Gilles Carcassès

Sur les talus herbeux de l’Axe majeur à  Cergy, ce chardonneret, grand amateur de graines de plantes herbacées, visitait avec ses congénères les touffes de laiterons en fruits. Devinette : ces chardonnerets viendraient-ils si la pelouse était régulièrement tondue comme une moquette ? Bien sà»r que non, car il leur faut des plantes montées en graines. Il fait ici la démonstration vivante que le gestion différenciée des espaces verts est bénéfique pour la biodiversité.

Gallinula chloropus, la gallinule poule d'eau © Gilles Carcassès
Gallinula chloropus, la gallinule poule d’eau – Cergy © Gilles Carcassès

Et ces poules d’eau, mascottes des bassins du parc François-Mitterrand à  Cergy seraient-elles là  si les berges étaient restées bétonnées ? Non plus : c’est dans les touffes de plantes aquatiques qu’elles établissent leur nid et se nourrissent.

Moralité : protéger la biodiversité sur un territoire, ce n’est pas sorcier, quand les aménagements bien conçus bénéficient des modes de gestion adaptés.

Un autre article sur les chardonnerets

Un autre article sur les poules d’eau

L'actualité de la Nature

Les poulettes du parc

L’urbanité modifierait-elle les comportements ?

Parc des Buttes-Chaumont, parc de la Villette à  Paris, ou ici parc François-Mitterrand à  Cergy, les poules d’eau (Gallinula chloropus de la famille des Rallidae), inféodées aux milieux aquatiques, mais peu exigeantes sur la qualité du milieu qui les accueille, vont à  l’encontre de leur naturel craintif et tolèrent la présence humaine dans les parcs urbains où elles se sont installées.

Habituellement craintives, les poules d’eau (Gallinula chloropus de la la famille des Rallidae) du Parc François-Mitterrand semblent s’être bien adaptées à  la présence humaine. © Marion Poiret
Nos poulettes nagent, patrouillent et se toilettent dans le bassin du par François-Mitterrand, sans réelle appréhension. Les juvéniles osent même s’approcher et se mêler aux canards colverts pour quémander du pain, risquant la carence alimentaire. © Marion Poiret
© Marion Poiret
Comme tous les Rallidés (famille des foulques, des râles et des marouettes), la poule d’eau possède un bec vivement coloré : un bec rouge à  pointe jaune et une plaque frontale rouge à  la naissance du bec, si bien assortis à  son regard rubis. © Marion Poiret
© Marion Poiret
Les pattes bien développées et robustes aux longs doigts sont une autre caractéristique commune aux Rallidés aquatiques des étangs et marais. Elles lui permettent de se déplacer plus facilement sur la végétation aquatique et dans la boue : trois doigts sont disposés vers l’avant et le quatrième vers l’arrière. © Marion Poiret

Mâles et femelles se ressemblent et s’unissent pour la vie. La période de reproduction a lieu de mars à  septembre avec généralement 2 à  3 couvées par saison. Les aînés de la première couvée aident leurs parents à  alimenter les oisillons affamés et à  leur assurer un refuge entre leurs pattes. Quelle aubaine!

© Marion Poiret
Autre signe distinctif de notre gallinule : la couleur blanche de part et d’autres des sous-caudales (dessous de la queue) et des bandes sur les flancs © Marion Poiret
© Marion Poiret
Les gallinules juvéniles sont brun gris avec un bec sombre, mais les marques blanches des flancs et du dessous de la queue sont déjà  présentes © Marion Poiret

le pain n’est pas bon pour les oiseaux d’eau

la gallinule poule d’eau – fiche MNHN

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