Ils vont par les chemins de ville en ville et distribuent les moutons dans les pâtures. C’est le principe de la transhumance. Réservez dès à présent votre week-end des 11 et 12 avril pour participer à la transhumance 2015 à Cergy-Pontoise.
Nous diffuserons le programme définitif dès qu’il sera établi.
Nous dénonçons au passage la méchante rumeur d’un méchoui géant…
Cette année, la ville de Maurecourt confiera l’entretien d’une friche communale à quelques brebis de la Ferme d’Ecancourt. Belle initiative !
Bien sà»r, les « polos orange » seront à nouveau mis à contribution. Bravo et merci à tous ces bénévoles de la Ferme d’Ecancourt, organisatrice de l’événement, pour leur fidélité et leur belle efficacité.
La Ferme d’Ecancourt a installé deux mangeoires plateaux garnies de graines de tournesol pour l’observation publique des oiseaux. Elles se trouvent près de la mare, derrière les bâtiments de la ferme.
Avec ce dispositif, la Ferme d’Ecancourt participe à l’expérience BirdLab, mis au point par le Muséum national d’Histoire naturelle et AgroParisTech. BirdLab est un jeu scientifique d’observation, son objectif est de rassembler des informations sur le comportement de nourrissage hivernal des oiseaux.
Identification des oiseaux présents dans les mangeoires du dispositif « Birdlab »
Entrainement sur l’application
La Ferme d’Ecancourt vous attend nombreux avec votre smartphone (adultes et enfants de plus de 10 ans) ! Pensez à vous inscrire par mail contact@ferme.ecancourt.fr ou téléphone 01 34 21 17 91 avant le 30 Janvier 2015.
Ils sont arrivés ! La saison des agnelages démarre : à la Ferme d’Ecancourt, les mères et leurs nouveaux-nés sont installés bien au calme dans une grange. Les brebis qui se désintéressent de leurs agneaux sont isolées quelques jours dans des box avec leurs petits, histoire de faire connaissance et de tisser des liens affectifs, avant de rejoindre le troupeau.
Les agneaux de la race Solognote sont marron et ont le poil assez court à la naissance.
Au château de Marcouville, dans la bergerie de la ferme pédagogique de Pontoise, les agneaux sont nés également. Ils sont d’une race savoyarde nommée Thônes et Marthod (du nom de deux villages de cette région). Chez cette race, le pelage est blanc sauf le museau, les oreilles, les « lunettes », le sexe et les « chaussettes ». Autrefois, les brebis passaient l’hiver dans les caves à reblochon, elles y maintenaient une température et une humidité constante.
Jazz, jeune bouc de la Ferme d’Ecancourt a été la semaine dernière la coqueluche des petits parisiens. Tous auraient voulu se faire photographier en compagnie du biquet irrésistible avec sa banane à la Elvis. De quoi rendre jaloux le Père Noà«l !
Installée place des Vosges à Paris, en partenariat avec la ville de Paris et avec le soutien de la ville de Jouy-le-Moutier, la Ferme d’Ecancourt a présenté durant six jours à un public familial ses actions pédagogiques, et les écoliers ont pu bénéficié d’animations autour des animaux de la ferme et de l’agriculture.
La panoplie de solutions pour le pâturage urbain s’élargit à Cergy-Pontoise : en plus des brebis solognotes que l’on a pris l’habitude de voir sur les espaces verts cergypontains, voici venir des chèvres et des vaches.
Gamine, Gloria, Décolorée sont les trois chèvres des fossés qui ont intégré cet été les effectifs de la Ferme d’Ecancourt. Les chèvres des fossés, d’un naturel docile, et gourmandes de plantes ligneuses, sont particulièrement adaptées pour le débroussaillage des friches et la lutte contre la renouée du Japon.
Elles seront bientôt inséminées pour assurer le renouvellement et la croissance du troupeau en fonction des besoins.
Fidèle à son engagement écologique, l’équipe de la Ferme d’Ecancourt a choisi de travailler avec des races locales adaptées à notre terroir. Ces races à faible effectif font l’objet comme les brebis Solognotes de programmes de sauvegarde et de conservation auxquels participe notre partenaire.
Ces brebis Solognotes paissent dans le parc du château de Menucourt. Leur propriétaire participe à un programme national de sauvegarde et d’amélioration de cette race remarquablement rustique et très bien adaptée aux terroirs pauvres et humides, mais menacée en raison de ses faibles effectifs.
On comptait en 1850 en France 300 000 Solognotes, il en reste aujourd’hui moins de 3000 !
Pour maintenir les caractéristiques de la race dans une bonne variabilité génétique, les différents élevages sont répartis en 10 familles accouplées entre elles selon un plan précis de rotation. Dans le cadre de ce dispositif, les meilleurs jeunes béliers nés à Cergy-Pontoise ont été envoyés dans le centre de sélection national pour cette race. Quelques-uns ont accédé au statut enviable de reproducteurs agréés : ils partiront en 2015 vers d’autres élevages choisis pour leur compatibilité génétique. Toutes nos félicitations au personnel d’élevage de la Ferme d’Ecancourt !
Le week-end dernier, la Ferme d’Ecancourt fêtait ses 18èmes Journées d’automne. Dimanche matin, j’y suis passé pour faire quelques photos avant la foule, et déjà les stands d’animation étaient pris d’assaut.
Sous sa tente, Marion a eu un succès mérité avec son « quizz moutons » consacré aux vertus du pâturage urbain. Ce fut aussi l’occasion de faire connaitre aux visiteurs notre blog « Nature en ville à Cergy-Pontoise » et de présenter les nombreux partenariats développés entre la cellule Biodiversité de la Communuauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et la Ferme d’Ecancourt.
Le débat fut rapidement clos par la baguette de Laura, technicienne d’élevage.
Un poulailler du programme « Adoptez des poules » destiné aux écoles et aux centres de loisirs était exposé. Admirez ce prototype exclusif de la Ferme d’Ecancourt qui propose, pour des durées modulables, la livraison des poules et de tout le matériel, des séances d’animation, la formation des participants, et même une hotline ! Réduire les déchets de cantine, motiver et responsabiliser des enfants en développant une relation aux animaux, faciliter l’enseignement de la biologie, voilà quels sont les objectifs de ce beau programme.
Les actions d’éco pâturage se multiplient sur le territoire de Cergy-Pontoise, mais pour la première fois, c’est un espace naturel sensible qui accueille les brebis solognotes de la Ferme d’Ecancourt.
La Fondation John Bost et la Ferme d’Ecancourt ont édifié un projet d’envergure incluant plusieurs objectifs :
Le pâturage en tant que mode de gestion des prairies a un intérêt écologique qui n’est plus à démontrer. Il répond également ici à un enjeu paysager fort : la pérennité des grands principes de composition du parc du 19ème siècle, situé en limite du massif forestier de l’Hautil, avec le maintien de grandes clairières ponctuées de bosquets.
Mais l’expérience revêt aussi une dimension humaine et thérapeutique. Avec la mise en place de nombreuses animations, l’arrivée d’une vache, l’installation de ruches et la création d’un abri pour que les moutons restent à demeure, c’est un véritable projet intégré qui va bientôt se concrétiser. Outre la découverte et les soins aux animaux, les résidents pourront aussi s’initier au jardinage, à l’écologie et au développement durable.
La rencontre technique « gestion des espaces communaux » avec pour thème l’emploi des vivaces
7 octobre à 9h à Grisy-les-plâtres.
Cette journée est réservée aux services espaces verts et aux élus de l’agglomération de Cergy-Pontoise et de ses 13 communes et des Parcs Naturels Régionaux Oise-Pays de France et du Vexin français. Les inscriptions se font auprès des structures organisatrices (la cellule biodiversité pour l’agglomération de Cergy-Pontoise).
La ville de Courdimanche a demandé cet été à la Ferme d’Ecancourt d’expérimenter, aux Grands jardins, la lutte contre la renouée du Japon par le pâturage. Cette plante vivace invasive prolifère en effet dans un secteur de ce bel espace naturel. Les brebis Solognotes voudront-elles de cet herbe-là ? Les tests effectués à la ferme ayant montré que l’appétibilité semblait suffisante, il a été décidé de tenter l’expérience sur le terrain avec un petit troupeau de quatre brebis et de mettre en place un protocole de suivi.
Juste avant l’arrivée des ovins, une grande touffe de renouée a été fauchée, d’autres touffes ont été laissées entières et enfin un enclos a été installé autour d’une touffe témoin fauchée dont on pourra mesurer la repousse à l’abri de la gourmandise des animaux.
Un mois plus tard, que constate-t-on ? Si la touffe témoin atteint 80 cm de haut, toutes les autres renouées ont été broutées : les jeunes repousses comme les feuilles des hautes tiges. Les piquets, visibles sur la photo ci-dessus, devaient servir à mesurer la hauteur de repousses de renouées…
L’an prochain, il est prévu de poursuivre l’expérimentation et de tester l’efficacité des chèvres.