Les plantes messicoles sont les compagnes des cultures. Ce sont pour la plupart des annuelles ayant un cycle de vie comparable à celui des céréales. Tout le monde connaît bien sà»r l’emblématique coquelicot, mais il existe de très nombreuses autres espèces messicoles. Certaines de ces plantes, qui pâtissent des pratiques de l’agriculture intensive, sont même devenues très rares.
Voici trois messicoles assez communes du Vexin français :
On peut aussi rencontrer la linaire bâtarde dans les potagers et les friches pionnières.
L’euphorbe exiguà« trouve parfois refuge dans les pelouses urbaines sèches et les cimetières.
Le torilis des champs est une Apiaceae à fleurs blanches. Ses fruits hérissés d’épines facilitent la dispersion de la plante par les animaux.
Ces deux autres messicoles sont beaucoup plus rares :
Le miroir-de-Vénus, jolie campanulacée, est très localisé.
Encore plus rare, la dauphinelle des moissons ou pied-d’alouette royal est en très forte régression dans notre région.
Toutes ces messicoles et de très nombreuses autres sont décrites dans le Guide de reconnaissance des messicoles réalisé en 2013 par le département de l’Eure dans le cadre du plan départemental d’actions en faveur des messicoles.