En cherchant des vers de terre, j’ai trouvé cette larve très agile. Ses mandibules acérées m’indiquent son régime alimentaire : c’est un carnassier, sans doute une larve de carabe, ou peut-être de staphylin. Ma photo n’est pas suffisamment nette pour distinguer s’il a une ou deux griffes au bout de chaque patte.
Les deux cerques poilus au bout de l’abdomen de cette larve ont sans doute ici une fonction sensorielle.
On compte en France plus de 1500 espèces de Carabidae. Ce sont de bons indicateurs de la biodiversité des milieux ; leur détermination nécessite un examen à la loupe binoculaire. La plupart sont des prédateurs généralistes et consomment des insectes et des larves, des vers, des cloportes, des limaces, des collemboles… Certaines espèces mangent aussi des graines d’adventices dans les champs. Leur réputation d’excellents auxiliaires des cultures n’est plus à démontrer. Leur activité est surtout crépusculaire et nocturne, d’où la piètre qualité de mes photos…
Le carabe à reflets d’or fréquente les bois. On peut le rencontrer le soir sur les chemins forestiers.
Carabus hispanus n’est pas espagnol. Son aire de répartition couvre 12 départements du Sud-Ouest de la France dont le Tarn, où je l’ai trouvé. C’est pour moi le plus joli des carabes.
De nombreuses espèces de Carabidae fréquentent les plantes herbacées. Elles mangent des pucerons, des diptères…
Certaines espèces comme ce Dromius quadrimaculatus vivent sous les écorces et chassent de petites proies.
Les carabes par Jardiner Aurement
La biodiversité fonctionnelle des Carabidae et les pratiques agricoles (document INRA)