Ces deux canards colverts se reposent, assis sur un banc dans le jardin de la Maison pour tous à Vauréal. En voilà qui ne craignent pas de se mouiller les fesses !
Au plus fort de la crue, la Seine était montée jusqu’au ras des fenêtres d’un restaurant à Poissy. Perturbé par cette situation inédite et prenant son reflet pour un rival, ce cygne mâle a passé un long moment à becqueter furieusement les vitres. Prudente, sa femelle est restée quelques mètres en retrait… Le temps que ça lui passe.
Temps idéal pour la sortie Oiseaux à la base de loisirs de Cergy-Pontoise : nous n’avons pas été dérangés par les promeneurs. Et vérification fut faite que la pluie du matin glisse sur l’aile des canards. Tout le groupe, dans la bonne humeur, a pu faire de belles observations, à l’œil nu (le vol d’oies sauvages, le pic vert, les fuligules morillons…), ou dans la lunette sur pied (le grand cormoran qui baille aux corneilles, l’accenteur mouchet qui chante dans l’érable, le grèbe huppé qui fait sa toilette…).
Manifestement la foulque plonge mieux et plus profondément que le canard chipeau. A chaque remontée d’herbes aquatiques arrachées du fond par la foulque, le canard chipeau se précipite et fait le pique-assiette. La foulque semble partageuse mais râle un peu quand le canard et sa femelle lui tirent les herbes du bec.
Coquillages et crustacés sont au menu des fuligules morillons. Ces canards plongeurs à la coiffure rock’n roll sont en effet de grands amateurs de moules d’eau douce. Ils consomment aussi des petits poissons, des larves de libellules et des graines qu’ils trouvent au bord de l’eau.
Photographie prise à la base de loisirs de Cergy-Pontoise.
Les fuligules morillons qui passent l’hiver chez nous nichent en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, en Allemagne ou en Scandinavie.
Un autre canard plongeur fréquente la boucle de l’Oise à Cergy : le harle bièvre. Cette espèce consomme surtout des poissons de petite taille, et parfois des grenouilles. C’est aussi un migrateur qui nous vient du nord de l’Europe.