Le 21 juin 2019, nous organisions pour un groupe d’étudiants et de professeurs de l’Université de Cergy-Pontoise un inventaire des coccinelles des espaces naturels proches du campus de Neuville-sur-Oise.
Sans surprise, nous avons rencontré en divers endroits la coccinelle à sept points, une des plus communes de la famille.
Sur les chênes chevelus du mail Gay Lussac, nous avons trouvé ces deux belles formes de la coccinelle asiatique, une noire à points jaunes et une jaune à points noirs.
Adalia bipunctata est une espèce très variable, nous l’avons vue dans trois formes différentes, également sur les chênes, mais aussi dans les friches, sur les tanaisies.
Les tanaisies, souvent attaquées par des pucerons, sont de bonnes plantes pour l’observation des coccinelles. Hippodamia variegata est une petite coccinelle allongée, dont les points sont majoritairement situés sur l’arrière des élytres. Son pronotum présente un motif en noir et blanc qui me rappelle une tête de panda.
Une autre espèce fréquentait les tanaisies : la très rare coccinelle à onze points, Ceratomegilla undecimnotata.
Il nous manquait encore les coccinelles à points blancs ! En examinant les feuilles des arbres, une étudiante a capturé la petite Vibidia duodecimguttata, une mangeuse de champignons. Vue du dessus, six points blancs forment une couronne.
Trois autres coccinelles déjà observées sur le site n’ont pas été retrouvées lors de l’inventaire. Les voici :
Psyllobora vigintiduopunctata, la coccinelle à vingt-deux points consomme aussi des moisissures.
Oenopia conglobata, la coccinelle rose, est une carnassière qui chasse dans les arbres les psylles et les pucerons, mais on l’observe parfois sur les plantes basses en lisière.
Propylea quatuordecimpunctata, la coccinelle à damier, a deux générations par an. On la rencontre en avril puis en plein été.