Ce document réalisé par la SNHF avec le soutien de VAL’HOR et de la FNPHP est de nature à éclairer les gestionnaires d’espaces verts sur le choix des rosiers pour agrémenter l’espace public. De nombreuses variétés modernes allient maintenant une excellente résistance aux maladies, un entretien très simple et une floraison abondante et de longue durée, dans un grand choix de coloris.
Parmi les références du document, les rosiers des quais de Conflans-Sainte-Honorine sont cités en exemple.
Les variétés anciennes ont aussi beaucoup de charme, comme ce rosier liane non remontant, obtenu en 1909, vu à La Roche-sur-Yon, intégré dans un aménagement sur trottoir.
Les morilles aiment bien la proximité des frênes, comme les morillons. Parfois on peut les rencontrer sous les pommiers ou dans les jardins. J’en ai déjà trouvé dans une haie de troènes bordant une cour de récréation !
En forêt, elles semblent apprécier les anciennes charbonnières, là où le sol a été transformé par le brà»lage de bois. Reste à trouver les charbonnières : pas toujours facile de voir le sol chargé de charbon de bois sous la litière de feuilles mortes, sauf si une bestiole, écureuil, chevreuil ou sanglier a gratté un peu. Sinon, c’est là où poussent les morilles.
Le 28 mars 2017 le Comité Régional du Tourisme d’Ile-de-France honorait la nouvelle promotion 2016 du label Villes et villages fleuries. Ainsi, la ville de Vauréal, labellisée « une fleur » en 2016, a officiellement reçu sa deuxième fleur. Un succès très mérité !
Pour les communes du Val d’Oise désireuses de rentrer dans cette démarche de labellisation, le conseil départemental organise un concours annuel qui vise à accompagner les communes jusqu’à leur proposition au conseil régional, habilité à décerner les trois premières fleurs du label.
Les documents pour s’inscrire au concours « Villes, villages et maisons fleuris » du conseil départemental du Val d’Oise sont à télécharger dans cette page.
De grandes feuilles allongées aux poils raides et des fleurs bleues semblables à celles d’un myosotis, c’est la buglosse toujours verte. J’ai rencontré ce pied dans une haie sur l’ancien site de Mirapolis à Courdimanche. Cette plante originaire du sud de l’Europe est naturalisée en quelques endroits en Ile-de-France notamment dans le Vexin et la région de Versailles. Elle a longtemps été cultivée pour l’ornement des jardins et sans doute aussi pour ses propriétés médicinales.
Ce joli champignon printanier pousse au début du mois d’avril au bord des chemins, dans les terres plutôt argileuses et riches, à l’ombre des vieux frênes, sur la terre nue ou parmi les ficaires. A maturité, il a une odeur qui rappelle un peu l’eau de Javel. Il est très léger car complètement creux.
On le dit aussi bon comestible que les morilles, personnellement je trouve que son goà»t n’est pas aussi fin. Mais en mélange, ça ne gâche pas le plat…
Attention ! Ce champignon, comme les morilles, est toxique à l’état cru.
On voit circuler sur internet des recettes de pièges prétendus sélectifs pour capturer des reines de frelons asiatiques au printemps, voire des appels à généraliser ce type de pratique. Or, des études scientifiques ont clairement démontré l’inefficacité de ces piégeages sur la dynamique des populations de frelons asiatiques, et les spécialistes des insectes insistent sur les impacts négatifs de ces pièges sur les insectes pollinisateurs. C’est pourquoi l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie) appelle à l’arrêt de ces piégeages de printemps :
La ficaire (Ficaria verna) pousse en tapis denses dans les bois humides, à l’ombre des frênes, des aulnes, des ormes… Sa fleur jaune qui s’épanouit au printemps est très brillante.
Cette renonculacée possède un mode de dissémination particulier : sur certains pieds, des bulbilles situées à la base des feuilles sont capables de se détacher et de germer au sol pour donner en mai de nouvelles plantules. En juin, les parties aériennes de la plante disparaissent. Ne subsistent alors que ses tubercules souterrains qui lui permettront de renaître en février.
Faiblement toxique, la ficaire peut provoquer des irritations de la peau. Cette plante vivace a un comportement invasif dans les forêts alluviales aux Etats-Unis.
Les jardiniers de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise ont installé quelques mètres de ganivelle au parc François-Mitterrand à Cergy. Chacun chez soi, et la situation sera plus sereine : le cygne sur son nid et les gamins sur la pelouse, à distance raisonnable.
En rentrant à mon domicile, j’aperçois une silhouette singulière dans un champ à Neuville-sur-Oise. Je gare la voiture derrière un bosquet et j’entame en rampant une approche discrète. Accroupi dans un buisson, je cadre doucement le sujet. C’est un beau chevreuil, sorti du bois voisin. Il broute avec gourmandise quelques pousses de chénopodes blancs, une adventice commune des cultures. De temps en temps, il semble regarder dans ma direction.
Mon collègue du conseil départemental du Val d’Oise m’a signalé la présence de ces chenilles. Vérification faite, ce sont bien des chenilles processionnaires du pin, au dernier stade. En file indienne, elles descendent le long des troncs des pins et explorent le sol à la recherche d’un endroit propice pour s’enterrer et se nymphoser. Ce sont des retardataires, car les processions ont lieu plutôt en février et mars. Les papillons émergeront en été pour donner naissance à une nouvelle génération.
Ces chenilles sont urticantes et il ne faut pas s’en approcher et encore moins les manipuler. Ce ne sont pas leurs longues soies brunes ou blanches qui sont urticantes, mais de minuscules aiguillons barbelés mesurant moins de 1 mm de long qui tapissent des replis de peau sur le dos de la chenille, que l’on nomme miroirs. Ceux-ci, de couleurs sombres et assez luisants sont visibles sur ma photo entre les touffes de poils bruns. Il y aurait au moins 120 000 de ces aiguilllons urticants par miroir, soit plus d’un million par chenille. Les chenilles les expulsent quand elle se sentent agressées, par l’ouverture des miroirs. Ces aiguillons sont tellement légers qu’ils peuvent rester en suspension dans l’air. Le venin dont ils sont enduits provoque des irritations et des démangeaisons, et même dans certains cas de graves réactions allergiques.
Avec l’arrivée des belles journées, si vous êtes tentés par une sieste en plein air ou un déjeuner sur l’herbe, évitez donc le voisinage immédiat des pins. Tant que vous y êtes, évitez donc aussi celui des chênes, car la chenille processionnaire du chêne, tout aussi urticante, est également présente à Cergy-Pontoise.