L'actualité des jardins

Les rosiers, une solution durable pour le fleurissement des villes

Les rosiers c’est beau et c’est facile, un document de la SNHF

Ce document réalisé par la SNHF avec le soutien de VAL’HOR et de la FNPHP est de nature à  éclairer les gestionnaires d’espaces verts sur le choix des rosiers pour agrémenter l’espace public. De nombreuses variétés modernes allient maintenant une excellente résistance aux maladies, un entretien très simple et une floraison abondante et de longue durée, dans un grand choix de coloris.

Parmi les références du document, les rosiers des quais de Conflans-Sainte-Honorine sont cités en exemple.

Rosier ‘Tequila’, obtenu en 2004 © CACP – Gilles Carcassès

Les rosiers modernes se marient très bien avec les plantes vivaces, comme ces rosiers ‘Tequila’ qui sont accompagnés de Perovskia.

Harmonie de rose, dans un jardin à  Veules-les-roses © CACP – Gilles Carcassès

Ce rosier forme une scène charmante au-dessus d’un tapis de Persicaria affinis.

Rosier ‘Veilchenblau’ © CACP – Gilles Carcassès

Les variétés anciennes ont aussi beaucoup de charme, comme ce rosier liane non remontant, obtenu en 1909, vu à  La Roche-sur-Yon, intégré dans un aménagement sur trottoir.

Retrouvez notre article : Mignonne, allons voir si la rose…

L'actualité de la Nature

Où trouver les morilles ?

Morilles © CACP – Gilles Carcassès

Les morilles aiment bien la proximité des frênes, comme les morillons. Parfois on peut les rencontrer sous les pommiers ou dans les jardins. J’en ai déjà  trouvé dans une haie de troènes bordant une cour de récréation !

En forêt, elles semblent apprécier les anciennes charbonnières, là  où le sol a été transformé par le brà»lage de bois. Reste à  trouver les charbonnières : pas toujours facile de voir le sol chargé de charbon de bois sous la litière de feuilles mortes, sauf si une bestiole, écureuil, chevreuil ou sanglier a gratté un peu. Sinon, c’est là  où poussent les morilles.

Oh, des jumelles ! © CACP – Gilles Carcasses

Sur le même sujet, retrouvez nos articles :

Premières morilles

La belle blonde

Morilles, ou pas morilles ?

L'actualité des jardins

Deux fleurs pour Vauréal

La délégation de la ville de Vauréal reçoit sa deuxième fleur © CACP – Gilles Carcassès

Le 28 mars 2017 le Comité Régional du Tourisme d’Ile-de-France honorait la nouvelle promotion 2016 du label Villes et villages fleuries. Ainsi, la ville de Vauréal, labellisée « une fleur » en 2016, a officiellement reçu sa deuxième fleur. Un succès très mérité !

Fleurissement du centre ville à  Vauréal © Christophe Etchemendy
Un exemple du fleurissement printanier réalisé par la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise à  Vauréal en 2017 © Christophe Etchemendy

Pour les communes du Val d’Oise désireuses de rentrer dans cette démarche de labellisation, le conseil départemental organise un concours annuel qui vise à  accompagner les communes jusqu’à  leur proposition au conseil régional, habilité à  décerner les trois premières fleurs du label.

le label de qualité de vie

Les documents pour s’inscrire au concours « Villes, villages et maisons fleuris » du conseil départemental du Val d’Oise sont à  télécharger dans cette page.

L'actualité de la Nature

La buglosse toujours verte

Fleurs de la buglosse toujours verte (Pentaglottis sempervirens) - Courdimanche © CACP - Gilles Carcassès
Floraison de la buglosse toujours verte (Pentaglottis sempervirens) – Courdimanche © CACP – Gilles Carcassès

De grandes feuilles allongées aux poils raides et des fleurs bleues semblables à  celles d’un myosotis, c’est la buglosse toujours verte. J’ai rencontré ce pied dans une haie sur l’ancien site de Mirapolis à  Courdimanche. Cette plante originaire du sud de l’Europe est naturalisée en quelques endroits en Ile-de-France notamment dans le Vexin et la région de Versailles. Elle a longtemps été cultivée pour l’ornement des jardins et sans doute aussi pour ses propriétés médicinales.

géraniumms, buglosses et digitales dans un cimetière anglais © CACP - Gilles Carcassès
Géraniums, buglosses et digitales dans un cimetière anglais © CACP – Gilles Carcassès

Les anglais, grands amateurs de plantes vivaces, savent employer cette plante généreuse et facile dans de jolies compositions au caractère champêtre.

On peut voir cette plante fleurir en avril à  l’entrée du jardin naturel du CAUE 95, au moulin de la couleuvre à  Pontoise.

Pentaglossis sempervirens est l’une des plantes préférées des bourdons, si l’on en croit une étude anglaise évoquée dans cet article du blog VigieNature : « Fleurs au potager : le mélange gagnant pour les bourdons »

L'actualité de la Nature

Morillon, l’ami des ficaires

Mitrophora semilibera, le morillon © CACP – Gilles Carcassès

Ce joli champignon printanier pousse au début du mois d’avril au bord des chemins, dans les terres plutôt argileuses et riches, à  l’ombre des vieux frênes, sur la terre nue ou parmi les ficaires. A maturité, il a une odeur qui rappelle un peu l’eau de Javel. Il est très léger car complètement creux.

On le dit aussi bon comestible que les morilles, personnellement je trouve que son goà»t n’est pas aussi fin. Mais en mélange, ça ne gâche pas le plat…

Attention ! Ce champignon, comme les morilles, est toxique à  l’état cru.

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Faut-il piéger le frelon asiatique ?

Vespa velutina, le frelon asiatique © Gilles Carcassès

On voit circuler sur internet des recettes de pièges prétendus sélectifs pour capturer des reines de frelons asiatiques au printemps, voire des appels à  généraliser ce type de pratique. Or, des études scientifiques ont clairement démontré l’inefficacité de ces piégeages sur la dynamique des populations de frelons asiatiques, et les spécialistes des insectes insistent sur les impacts négatifs de ces pièges sur les insectes pollinisateurs. C’est pourquoi l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie) appelle à  l’arrêt de ces piégeages de printemps :

L’article de l’Opie « Frelon asiatique : le piégeage tue trop de pollinisateurs »

Rappelons les recommandations des scientifiques :

  • S’abstenir de piéger les femelles fondatrices
  • Détruire les colonies le plus tôt possible jusqu’à  mi-novembre,
  • Protéger les ruches par des muselières (cages grillagées devant la planche d’envol),
  • Piéger uniquement aux abords des ruches, à  partir de juin, et seulement en cas de prédation par les frelons asiatiques.

Retrouvez notre article sur les deux espèces de frelons.

La position du Museum national d’Histoire naturelle (article du 22 mars  2017) sur le piégeage du frelon asiatique

L'actualité de la Nature

La ficaire

Fleur de ficaire visitée par une abeille © CACP – Gilles Carcassès

La ficaire (Ficaria verna) pousse en tapis denses dans les bois humides, à  l’ombre des frênes, des aulnes, des ormes… Sa fleur jaune qui s’épanouit au printemps est très brillante.

Tapis de ficaires © CACP – Gilles Carcassès

Cette renonculacée possède un mode de dissémination particulier : sur certains pieds, des bulbilles situées à  la base des feuilles sont capables de se détacher et de germer au sol pour donner en mai de nouvelles plantules. En juin, les parties aériennes de la plante disparaissent. Ne subsistent alors que ses tubercules souterrains qui lui permettront de renaître en février.

La ficaire produit aussi des akènes qui succèdent aux fleurs © CACP – Gilles Carcassès

Faiblement toxique, la ficaire peut provoquer des irritations de la peau. Cette plante vivace a un comportement invasif dans les forêts alluviales aux Etats-Unis.

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A quand les bébés cygnes ?

Clôture de protection du couple de cygnes © CACP – Gilles Carcassès

Les jardiniers de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise ont installé quelques mètres de ganivelle au parc François-Mitterrand à  Cergy. Chacun chez soi, et la situation sera plus sereine : le cygne sur son nid et les gamins sur la pelouse, à  distance raisonnable.

Cygne au nid © CACP – Gilles Carcassès

De temps en temps, le cygne inspecte et rassemble ses gros œufs bleutés. On dirait qu’il y en a trois.

Héron – parc François-Mitterrand à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Comme s’il était jaloux d’une telle notoriété, le héron cendré est venu faire sa vedette au parc.

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Le chevreuil du bois de Neuville

Chevreuil à  Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

En rentrant à  mon domicile, j’aperçois une silhouette singulière dans un champ à  Neuville-sur-Oise. Je gare la voiture derrière un bosquet et j’entame en rampant une approche discrète. Accroupi dans un buisson, je cadre doucement le sujet. C’est un beau chevreuil, sorti du bois voisin. Il broute avec gourmandise quelques pousses de chénopodes blancs, une adventice commune des cultures. De temps en temps, il semble regarder dans ma direction.

Chevreuil © CACP – Gilles Carcassès

Une escouade de mouches l’accompagne. Je les vois briller dans le soleil couchant.

Chevreuil à  Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

J’observe son pelage qui est très irrégulier : il est en pleine mue et perd ses poils d’hiver qui le protégeaient du froid.

Chevreuil © CACP – Gilles Carcassès

Finalement, il est reparti tranquillement dans son bois. Et moi, je suis encore arrivé en retard pour la soupe.

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Chenilles en processions

Procession de chenilles © CACP – Gilles Carcassès

Mon collègue du conseil départemental du Val d’Oise m’a signalé la présence de ces chenilles. Vérification faite, ce sont bien des chenilles processionnaires du pin, au dernier stade. En file indienne, elles descendent le long des troncs des pins et explorent le sol à  la recherche d’un endroit propice pour s’enterrer et se nymphoser. Ce sont des retardataires, car les processions ont lieu plutôt en février et mars. Les papillons émergeront en été pour donner naissance à  une nouvelle génération.

Chenilles de la processionnaire du pin © CACP – Gilles Carcassès

Ces chenilles sont urticantes et il ne faut pas s’en approcher et encore moins les manipuler. Ce ne sont pas leurs longues soies brunes ou blanches qui sont urticantes, mais de minuscules aiguillons barbelés mesurant moins de 1 mm de long qui tapissent des replis de peau sur le dos de la chenille, que l’on nomme miroirs. Ceux-ci, de couleurs sombres et assez luisants sont visibles sur ma photo entre les touffes de poils bruns. Il y aurait au moins 120 000 de ces aiguilllons urticants par miroir, soit plus d’un million par chenille. Les chenilles les expulsent quand elle se sentent agressées, par l’ouverture des miroirs. Ces aiguillons sont tellement légers qu’ils peuvent rester en suspension dans l’air. Le venin dont ils sont enduits provoque des irritations et des démangeaisons, et même dans certains cas de graves réactions allergiques.

Avec l’arrivée des belles journées, si vous êtes tentés par une sieste en plein air ou un déjeuner sur l’herbe, évitez donc le voisinage immédiat des pins. Tant que vous y êtes, évitez donc aussi celui des chênes, car la chenille processionnaire du chêne, tout aussi urticante, est également présente à  Cergy-Pontoise.

Tout savoir sur la mécanique des miroirs urticants (un article du blog de Jean-Yves Cordier)

Retrouvez notre article sur l’avancée de la chenille processionnaire du pin et celui sur les moyens de lutte biologique contre ce ravageur.