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Galerie d’amanites

La saison des champignons est déjà bien avancée, voire même terminée pour certaines espèces, notamment les amanites que l’on observe en général jusqu’en octobre. Vous ne devriez donc pas tomber sur des amanites avant l’année prochaine, toutefois, avec les champignons la prudence est de rigueur ! Les amanites sont pour la plupart extrêmement toxiques (certaines sont inoffensives mais il parait qu’elles ont un goût de terre pourrie… on déconseille). Pour autant, les carpophores (la partie émergée et visible du champignon) de ces espèces sont plutôt jolis, avec leur débris de voile blanc comme des petits amas de neige, de coton ou de guimauve (on répète : ne pas manger!). Voici quelques spécimens du genre Amanita rencontrés sur le territoire.

Amanita muscaria, l’amanite tue-mouche © CACP – Gilles Carcassès

Sans doute la plus connue : l’amanite tue-mouche avec son chapeau rouge à pois blancs. Utilisée pour ses effets psychédéliques elle est néanmoins extrêmement toxique. On l’utilisait d’ailleurs comme piège à mouches coupée en petits morceaux dans du lait ; d’où son nom.

Amanita phalloides, l’amanite phalloïde © CACP – Gilles Carcassès

Toute aussi connue et toxique, l’amanite phalloïde a un chapeau et un pied jaune-brun. Celle-ci était plutôt utilisée comme arme par empoisonnement.

Amanita citrina, l’amanite citrine © CACP – Gilles Carcassès

L’amanite citrine a un chapeau jaune pâle avec de gros morceaux de voile persistant sur le sommet. On voit nettement sur son pied un anneau blanc jaune retombant. On lui prête une forte odeur de pomme de terre.

Amanita fulva, l’amanite fauve © CACP – Gilles Carcassès

L’amanite fauve a un chapeau couleur fauve, un pied taché de rouille et ne présente pas d’anneau. Celle-ci est comestible.

Amanita rubescens, l’amanite rougissante © CACP – Gilles Carcassès

L’amanite rougissante, ou golmotte, est commune dans toute l’Europe. Elle a des couleurs roses à la coupe. Son anneau strié permet de la différencier d’autres espèces un peu similaires.

Amanita spissa, l’amanite épaisse © CACP – Gilles Carcassès

L’amanite épaisse est comestible, bien que son aspect ne soit pas très engageant. Pour ne pas la confondre avec d’autres il faut notamment regarder la base du pied (en la retirant de terre) qui doit avoir une forme de navet.

Amanita pantherina, l’amanite panthère © CACP – Gilles Carcassès

Celle-ci ressemble aux deux précédentes. Mais l’amanite panthère est extrêmement toxique. Pour bien la reconnaitre, en plus de la couleur brune du chapeau, il faut vérifier la forme du pied (bulbeux avec un rebord bien marqué) et l’anneau non strié.

Amanita virosa, l’amanite vireuse © CACP – Matthieu Delagnes

Moins fréquente, l’amanite vireuse est toute blanche avec un chapeau lisse et visqueux.

Il existe encore bien d’autres espèces d’amanites en France et en Europe que nous n’avons pas encore eu l’occasion de photographier sur le territoire. Et ces amanites ne représentent qu’une toute petite fraction des champignons, dont on estime à plus de 25 000 le nombre d’espèces en France ! Méfiance pour les omelettes, mais ouvrons l’œil, la diversité des champignons est fascinante.

Sources :

450 champignons, Les indispensables Delachaux

100 chiffres expliqués sur les espèces, INPN

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