Drôle de nom pour un protocole de science participative… EcorcAir est la contraction de Ecorce et Air. Car c’est bien d’écorces d’arbres que l’on va parler aujourd’hui, et non de corsaires. D’écorces et de qualité de l’air.
Et s’il y a bien un arbre qui a une écorce particulière dans notre environnement urbain c’est le platane.
En effet, le platane renouvèle son écorce tous les ans et élimine l’ancienne par morceaux qu’on détache facilement. L’organisme PartiCitaE (Participation Citadine à l’Observatoire de l’Environnement) souhaite en tirer profit. Un profit uniquement intellectuel et scientifique, bien entendu ! Puisque l’écorce de ces arbres se renouvèle tous les ans et qu’ils sont très souvent plantés en abord de voirie, ils deviennent de parfaits témoins de la pollution atmosphérique générée par le trafic routier sur une année.
C’est pourquoi PartiCitaE vous propose de récolter quelques morceaux d’écorce de platane et de leur envoyer pour qu’ils puissent analyser la quantité de polluants présents dessus. Attention néanmoins, la parcimonie est de rigueur. Il ne s’agit pas d’éplucher entièrement nos platanes mais bien d’échantillonner quelques alignements.
Le détail du protocole et les résultats des années précédentes sont disponibles sur le site de PartiCitaE. Vous pouvez participer jusqu’au 15 avril !
Initiative intéressante.
J’espère que l’on pourra comparer les zones de pleine ville à celles de bord de l’Oise afin de voir l’impact éventuel de régulation micro-climatique environnementale liée à la proximité de l’Oise.