Sur l’agglomération, bien des espèces de canards et autres ANATIDAE peuvent être observées dans leur milieu naturel ou dans les parcs et grands jardins urbains. Nous en avons d’ailleurs déjà présentés plusieurs : le canard souchet, les canards des étangs de Cergy-Neuville, le canard colvert… Mais jusqu’ici nous ne présentions que des espèces décrites scientifiquement, dont voici quelques exemples ci-dessous :
Puis de temps à autres en plein milieu d’un groupe de canards ordinaires, on pourrait tomber sur ce genre d’individus :
Mais qu’est-ce donc que cela ? Un colvert ? Un chipeau ? Un juvénile d’une quelconque autre espèce ? Difficile à dire au premier coup d’œil… Mais des experts m’ont confirmé qu’il s’agissait de la variété « Colvert isabelle » croisée pour l’ornement, donc un hybride de l’espèce « canard colvert ».
Ici seuls le bec et la légère couleur verte de la tête nous laissent comprendre que nous avons affaire à un canard colvert hybridé.
Désormais un individu tout blanc… Possiblement un canard de Pékin (lui aussi une variété du canard colvert Anas platyrhynchos)?
Et la liste est encore longue, il y en a pour tous les goûts !
Quoiqu’il en soit la plupart du temps ces canards aux couleurs et formes étonnantes sont généralement issus d’hybridations faites par l’Homme. Ces hybridations sont à buts divers et variés, cependant c’est fréquemment pour l’ornement que l’on crée ce genre de variétés. Même si les relâcher dans la nature n’est pas autorisé, les évasions de nos amis à plumes sont relativement fréquentes, et leur croisement avec les individus sauvages le sont tout autant. Ce qui explique que vous les croisiez sur les plans d’eau cergypontains.
Néanmoins attention aux confusions : tous les canards aux plumages extravagants ne sont pas des hybrides comme en témoigne, ci-dessus, ce beau canard mandarin mâle accompagné d’une femelle et de son petit. Dans le cas présent Aix galericulata, le canard mandarin, est bien une espèce à part entière.