Bien vu Philippe et Laurent ! Il s’agissait de deux grives draines ; plus faciles à reconnaître quand elles se tournent vers nous. La voici de profil.
Des quatre grives que l’on peut croiser en àŽle-de-France c’est, avec la grive musicienne la plus commune. C’est aussi la plus grande.
On la différencie de la grive musicienne grâce à plusieurs éléments. Son chant d’une part est le critère le plus facile à utiliser. Alors que la grive musicienne répète des séries de trois motifs, la grive draine a une phrase plus mélancolique, comme un merle un peu déprimé. Ses motifs d’autres part, les taches de la grive musicienne sont en forme d’as de pique alors que celles de notre grive draine sont plus rondes. Et sa tête est plus grise.
Comme les autres turdidés (grives et merles) elle se nourrit d’insectes à la belle saison et de baies l’hiver venu.