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Empreintes digitales

Quelques fois (en fait, assez souvent) malgré les heures passées sur le terrain les naturalistes ne voient pas directement la bête qu’ils étaient venus observer, ni même l’ensemble des espèces présentes ponctuellement sur un espace. Par contre, elles peuvent laisser des traces de leur passage qui ôtent tous doutes quant à  leur présence. Ces traces peuvent êtres des plumes, des poils, des restes de prédation, des excréments, des pelotes de rejection, ou tout simplement, des empreintes sur le sol.

Qui sait lire ces empreintes sait qui est passé par là . A la manière de nos empreintes digitales, uniques pour chaque individus, les empreintes des mammifères (qu’on peut qualifier de digitales puisqu’on s’intéresse à  la forme et au positionnement des doigts) sont aussi représentatives de l’espèce.

Par exemple, ici, des empreintes de sabots avec quatre ongles trahissent le passage de sanglier(s).

Empreinte de sanglier – Courdimanche © CACP – Emilie Périé

Là , toujours un sabot, mais à  deux ongles, relativement petits, c’est un chevreuil.

Empreinte de chevreuil – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Ici, une empreinte de coussinets, avec quatre doigts. Cela peut être un petit chien, ou plus probablement un renard puisque cet endroit est inaccessible au public.

Empreinte probable de renard – Cergy © CACP – Emilie Périé

Là  encore, avec sa petite main à  quatre doigts bien visibles et un cinquième plus en retrait, c’est le hérisson d’Europe.

Empreintes de hérisson d’Europe – Osny © CACP – Emilie Périé

Et vous, avez-vous repéré des empreintes lors de vos sorties ?

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