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Le Projet Alimentaire Territorial et la biodiversité

Imaginons notre alimentation de demain

Plaine maraîchère, Cergy © CACP – Gilles Carcassès

La mise en chantier du Projet Alimentaire Territorial (PAT) Cergy-Pontoise Vexin français est lancée. Fruit d’un partenariat engagé depuis plusieurs mois entre la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise (CACP) et le Parc naturel régional du Vexin français, en lien avec deux associations, Quelle Terre Demain ? et le Centre d’Ecodéveloppement de Villarceaux, ce projet va s’appuyer sur un diagnostic agricole et alimentaire du territoire qui est en cours d’élaboration. Il présentera un état des lieux de la demande, de la production existante, des flux et des réseaux de transformation ainsi que de distribution.

Ce premier travail, partagé avec les acteurs locaux et le grand public, permettra d’aboutir, dans un second temps, à  un plan d’actions opérationnel et concerté à  l’été 2021.

Le PAT s’inscrit dans une démarche globale et transversale en faveur d’une meilleure prise en compte des problématiques agricoles et alimentaires à  l’échelle locale. Il vise le rapprochement de l’offre et de la demande alimentaire locale.

Les premières thématiques identifiées concernent la préservation de l’environnement (dont la protection des ressources et la lutte contre le gaspillage alimentaire), la justice sociale (via la restauration collective), l’éducation alimentaire et l’aménagement du territoire.

Une cinquantaine de partenaires techniques se sont retrouvés la semaine dernière pour découvrir et enrichir le diagnostic du PAT, qui sera présenté au plus grand nombre fin janvier. A suivre..

2 réflexions au sujet de “Le Projet Alimentaire Territorial et la biodiversité”

  1. Je suis enthousiaste à  cette idée mais parallèlement, on se demande pourquoi les meilleures terres de Cergy et alentours (du moins celles qui restent …) font toujours l’objet de programmes d’urbanisation aberrants alors qu’il existe des « friches » économiques exponentielles utilisables tout de suite ! La dernière folie en date étant l’implantation du gigantesque hangar Amazon sur la très fertile plaine de Puiseux.
    On coupe les fils en quatre alors qu’il y a quelques décennies, notre région produisait « naturellement » tout ce dont elle avait besoin, voire même alimentait les halles de Paris. Ce serait tellement simple de commencer tout de suite, sans attendre d’hypothétiques « études » ou « démarches globales » (?) avec par exemple des plantations d’arbres fruitiers sur les terrains vacants, tant privés que publics. Nos anciens n’ont pas eu besoin de « thématiques » pour développer une agriculture maraîchère et fruitière d’exception, précisément mises à  mal par ces fouillis de « diagnostics » qui ne font que accélérer l’urbanisation de potentiels perdus à  jamais. Il faudrait libéraliser et encourager toutes les initiatives qui vont dans le sens d’une relocalisation efficace de la production maraîchère, les petits massifs ou les vergers décoratifs ne suffiront pas …

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