Mieux que ça, un superbe cocon de 2 cm de long. Je vais le mettre en élevage dans un bocal et attendre que le papillon émerge. à‡a me rappelle vaguement un cocon de ver à soie, l’exotique bombyx du mà»rier… Je regarde du côté des papillons indigènes communément nommés « bombyx ». Il y en a beaucoup, on les trouve chez les Lymantriidae (maintenant rassemblées dans la famille des Erebidae) et surtout chez les Lasiocampidae. Dans cette famille, Lasiocampa quercus, le bombyx du chêne est très commun par ici. La taille et la forme du cocon correspondent assez bien pour cette espèce.
J’ai déjà trouvé une chenille de bombyx du chêne dans le secteur, c’était dans les bois de Vauréal.
La chenille du bombyx du chêne n’est pas difficile quant à sa nourriture, elle consomme les feuilles de nombreux arbres et arbustes. On la voit sur les ronces, les bruyères, les prunelliers, les aubépines, les troènes, les saules, les aulnes, les myrtilliers, les genêts, les bouleaux… Sur les chênes ? Oui, aussi, ça arrive.
Le papillon mâle, aux larges antennes pectinées, arbore une livrée contrastée vanille chocolat caramel ; la femelle, tout caramel et fines antennes, n’est pas mal non plus.
Qui va émerger dans mon bocal : un mâle ou une femelle ? Suspense !…
Retrouvez le portrait d’un autre beau bombyx de nos bois :
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