Le Vulcain, comme la Belle-Dame, est un grand migrateur. Chaque année les vulcains, par millions, partent du Maroc et remontent jusqu’en Europe du Nord par la vallée du Rhône ou en longeant les côtes atlantiques. Ils arriveront en Ile-de-France en avril au plus tôt. Ensuite, ils vont s’accoupler et pondre sur les touffes d’ortie que consommeront leurs chenilles.
Alors celui-ci ? C’est un hivernant. Au lieu de descendre en septembre avec tous ses congénères en Afrique du Nord, il a préféré passer l’hiver caché dans un tas de feuilles mortes, une cabane de jardin ou une cavité. Et un beau jour de février, parce qu’il ne gelait plus et que le soleil s’est montré, il a cru que c’était le printemps.
J’en ai vu trois en deux jours : à Pontoise, à Cergy et à Saint-Ouen l’Aumône. Et on m’en a signalé un à la ferme d’Ecancourt à Jouy-le-Moutier.
Chez les papillons, à la différence des oiseaux, ce sont des individus de générations différentes qui font le voyage aller et le voyage de retour. Et, mystère de la nature, ils empruntent les mêmes voies de migration.
Qui pourrait m’expliquer COMMENT un léger papillon peut se propulser et voyager malgré le vent ?! C’est pour moi un mystère …
Bonjour Gilles,
De la même manière, je confirme en avoir observé un avec le même étonnement hier à Mandres les Roses (94).
Eric
Port : 06 73 98 05 97
P Avant d’imprimer cet e-mail, si vous réfléchissiez à son impact sur l’environnement !
il y a 2 jours, à Pau, j’ai été étonnée d’en voir un aussi tôt dans l’année. Un autre de couleur jaune volait également dans le jardin.