On connaissait l’efficacité attestée des mésanges dans la lutte contre la processionnaire du pin. Voici le pouillot véloce, grand amateur d’insectes, promu officiellement à son tour agent de biocontrôle.
Une étude récente de l’INRA Bordeaux-Aquitaine (1) a étudié les conditions de l’efficacité de la prédation des chenilles parasites de la vigne par les oiseaux insectivores (comme le rougequeue à front blanc et le pouillot véloce) et a démontré l’effet bénéfique de l’hétérogénéité du paysage.
Ainsi, dans une perspective de réduction de l’usage de produits phytosanitaires par le secours des oiseaux insectivores, il peut donc être utile, nous disent les scientifiques, d’enherber les rangs de vigne en diversifiant les espèces ensemencées, et de ménager dans la vigne ou son environnement proche une mosaà¯que d’habitats favorables aux oiseaux, comme des buissons, des arbres et des prairies. Les grandes monocultures et la terre nue ne sont pas propices à la biodiversité, on s’en doutait un peu.