Un lichen est constitué d’une association symbiotique entre un champignon et une algue unicellulaire ou filamenteuse. Parfois, l’association du champignon s’établit avec une cyanobactérie. On dénombre environ 3000 espèces de lichens en France. Leur étude est affaire de spécialistes, car les critères de détermination s’appuient largement sur l’emploi de réactifs chimiques (chlore, iode, potasse notamment) qui peuvent colorer diversement certaines parties de ces organismes. Les lichens revêtent des formes très variées. Un grand nombre d’espèces croissent sur le sol ou les rochers, d’autres se développent sur les troncs ou les branches des arbres.
Certains genres aux formes ou aux couleurs singulières sont assez faciles à reconnaitre.
Les Cladonia, avec leurs podétions en forme de trompette, sont fréquents sur les souches. Mais on peut aussi les rencontrer sur les pierres parmi les mousses.
La face inférieure des Peltigera présente de nombreuses rhyzines. Les parties fertiles du thalle, portant les spores, sont brunes. Ces lichens poussent sur le sol.
Parmi les lichens les plus fréquents sur les troncs et aussi sur les pierres et les tuiles, les espèces du genre Xanthoria sont reconnaissables à leur couleur jaune plus ou moins orangée. Les Xanthoria peuvent être utilisés pour teindre les lainages en jaune. ou en brun. Xanthoria parietina, très commun, est utilisé, avec d’autres espèces de sensibilité différente, comme indicateur de la pollution athmosphérique. Cette espèce supporte une pollution moyenne.
Comment mesurer la pollution des villes en observant les lichens sur les troncs des arbres
Elle ne pousse pas dans nos villes : cette belle usnée ne supporte pas l’air pollué. On la rencontre principalement en montagne sur les branches des feuillus. Sa présence est utilisée pour caractériser les continuités écologiques en milieu forestier.
Le site de l’Association française de Lichénologie