François Lelièvre, talentueux photographe animalier, m’a prêté cette photo de pic noir prise à Vauréal il y a quelques années dans le bois au-dessus de la rue de Puiseux. Cette calotte rouge qui s’étend jusqu’au front nous renseigne sur son sexe : c’est un mâle. A grands coups de bec, il creusait une souche pourrie à la recherche de fourmis ou de larves d’insectes xylophages.
Les trous de nourrissage du pic noir ont généralement une forme allongée verticalement et sont placés à la base de troncs d’arbres morts ou sur des souches.
Pour établir son nid, le pic noir choisit un gros tronc bien dégagé, généralement celui d’un hêtre centenaire ou d’un vieux pin sylvestre. D’autres essences peuvent être occupées, comme les chênes, le merisier ou le tremble. Il creuse sa loge très en hauteur pour que la nichée soit bien à l’abri des prédateurs. Le trou d’accès au nid a généralement une forme ovale.
Les anciens nids de pic noir sont réutilisés par une quarantaine d’autres espèces : chouette hulotte, sittelle, pigeon colombin, chauves-souris, loir gris, étourneau, abeilles, frelon européen… La présence de cet oiseau est donc importante pour la biodiversité de nos forêts.