Le noyer noir ou noyer d’Amérique est un grand arbre élancé à la ramure assez peu fournie. C’est une très bonne essence pour la production d’un bois de qualité. Originaire d’Amérique du Nord, son introduction en France remonte à la fin du XVII ème siècle ou au début du XVIII ème siècle. On en trouve quelques-uns dans les boisements de la base de loisirs de Cergy-Pontoise.
Drôle de corneille noire qui, justement n’est pas noire mais bigarrée. Les corneilles blanchissent-elles avec l’âge ? Son père aurait-il fauté avec une pie ? S’agit-il d’une anomalie génétique ? Rien de tout cela, il s’agit de l’effet d’une carence en un acide aminé essentiel pour la pigmentation de ses plumes, la lysine.
Et pourquoi donc serait-elle carencée, cette corneille ? Cherchons autour d’elle (à la base de loisirs de Cergy-Pontoise) un aliment abondant et naturellement pauvre en lysine : c’est le pain !
Cet oiseau, enfant de parents dégénérés, ou tombé du nid, n’a pas eu étant petit une alimentation équilibrée. Il s’en sortira peut-être après la mue s’il se convertit à une alimentation conforme aux oiseaux de son espèce : insectes, larves, petits mammifères, noix, vers de terre, jeunes pousses, oisillons, escargots, lézards, œufs, graines, grenouilles, cerises, hérissons écrasés, poissons malades, betteraves…
Faites passer le message autour de vous : pédale douce sur le pain !
Il rend malade les corneilles, mais aussi les cygnes, les canards et les ragondins, comme l’explique fort bien ce document de sensibilisation du public réalisé par la Communauté urbaine de Strasbourg :
Temps idéal pour la sortie Oiseaux à la base de loisirs de Cergy-Pontoise : nous n’avons pas été dérangés par les promeneurs. Et vérification fut faite que la pluie du matin glisse sur l’aile des canards. Tout le groupe, dans la bonne humeur, a pu faire de belles observations, à l’œil nu (le vol d’oies sauvages, le pic vert, les fuligules morillons…), ou dans la lunette sur pied (le grand cormoran qui baille aux corneilles, l’accenteur mouchet qui chante dans l’érable, le grèbe huppé qui fait sa toilette…).
Manifestement la foulque plonge mieux et plus profondément que le canard chipeau. A chaque remontée d’herbes aquatiques arrachées du fond par la foulque, le canard chipeau se précipite et fait le pique-assiette. La foulque semble partageuse mais râle un peu quand le canard et sa femelle lui tirent les herbes du bec.
Une belle rencontre de terrain était organisée lundi matin entre les animateurs de la base de loisirs de Cergy-Pontoise et leurs collègues de la Ferme d’Ecancourt. Il s’agissait pour certains d’exercer leur expertise en ornithologie, pour d’autres plus novices de découvrir la richesse pédagogique du sujet et pour tous de passer un moment convivial et enrichissant. Deux grands canoà«s avaient été affrétés pour l’occasion.
Le tour du grand bassin a permis d’observer la floraison des aulnes, la digestion des grands cormorans, le vol des vanneaux, le miroir blanc des canards chipeaux de passage sur le site. Deux belles surprises nous attendaient : le repas d’un martin-pêcheur qui semblait bien en peine d’avaler un poisson plus gros que son gosier, et un épervier d’Europe au repos dans un grand saule.
Coquillages et crustacés sont au menu des fuligules morillons. Ces canards plongeurs à la coiffure rock’n roll sont en effet de grands amateurs de moules d’eau douce. Ils consomment aussi des petits poissons, des larves de libellules et des graines qu’ils trouvent au bord de l’eau.
lorsqu’ils nagent les fuligules morillons gonflent les plumes de leurs flans et y rangent leurs ailes au sec
Photographie prise à la base de loisirs de Cergy-Pontoise.
Les fuligules morillons qui passent l’hiver chez nous nichent en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, en Allemagne ou en Scandinavie.
Un autre canard plongeur fréquente la boucle de l’Oise à Cergy : le harle bièvre. Cette espèce consomme surtout des poissons de petite taille, et parfois des grenouilles. C’est aussi un migrateur qui nous vient du nord de l’Europe.
Monsieur harle bièvre, vu depuis la passerelle de l’Axe majeur qui enjambe l’Oise. On devine sous l’eau ses pattes rouges.Madame harle bièvre quelques mètres plus loin, à la huppe généreuse