Le parc François-Mitterrand, depuis les travaux de rénovation écologique, est devenu un haut lieu de la biodiversité ordinaire. Cela n’a pas échappé à quelques étudiants au sens artistique développé.
Très bruyantes et bien visibles, une cinquantaine de mouettes rieuses ont établi leur quartier d’hiver dans le parc, comme l’an dernier. Elles sont venues d’Europe du Nord et de l’Est, attirées par la douceur du climat. Je guette depuis début décembre le retour de nos habituées de Pologne, de Belgique et de Tchéquie.
Cliquez sur l’image pour lire le numéro de la bague posée par le Muséum de Prague : ES 15.728 est bien là ! Cette native de Vojkovice était déjà venue en janvier 2015.
D’autres habitants du parc sont plus discrets en cette saison.
Sur le tronc de ce cèdre, chaque fissure est mise à profit. Les gendarmes se pressent les uns contre les autres dans ces abris en attendant le retour des beaux jours. Mais regardez bien, ne dirait-on pas qu’une autre espèce, avec un point blanc tout rond sur la membrane noire, occupe aussi les lieux ?
Effectivement, quelques Melanocoryphus albomaculatus ont rejoint les troupes de gendarmes. Ces punaises consomment les fruits des Astéracées, notamment ceux des séneçons. Les gendarmes, quant à eux, se nourrissent des fruits des tilleuls et aussi des mauves. Ici, point de tilleuls à proximité, mais une très belle prairie riche en mauves et en séneçons.
Une coccinelle asiatique, retardataire, inspecte les fissures du tronc et cherche un logement encore vacant pour se mettre à l’abri du froid. Tu t’y prends bien tard, petite coccinelle…