L’hiver aussi on peut faire de la botanique : par exemple en explorant les vieux murs à la recherche des aspleniums. Ces fougères persistantes sont très faciles à reconnaître. Voici quatre espèces que l’on peut observer sur les murailles :
La rue des murailles est la plus commune des aspleniums en Ile-de-France. Cette fissure dans un muret en béton lui a suffi !
La capillaire des murailles est un peu moins commune. Elle se plaît sur les murs en moellons mais aussi sur ceux en pierres meulières.
Asplenium scolopendrium ou langue de cerf affectionne les ravins des boisement humides, les vieux puits, les piles de ponts. On la trouve aussi parfois sur des murs de préférence à l’ombre.
Le cétérach se reconnaît au revers de ses frondes qui est recouvert de petites écailles argentées. Celles-ci roussissent en vieillissant. Cette fougère accompagne presque toujours les autres aspleniums mais elle est beaucoup plus rare. Le Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien nous apprend qu’elle a été observée en 2002 à Vauréal.
Avis de recherche
Nous vous proposons de rechercher le cétérach et aussi ses trois compagnons sur les vieux murs du territoire de Vauréal, et de consigner vos observations sur l’atlas de biodiversité participatif de cette commune. Le résultat de vos localisations sera publié dans un article du blog le 21 mai 2019. Bonne chasse !
Sources :
Asplenium, l’ancêtre, par Sauvages du Poitou
Asplenium ceterach, par le Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien