Vos réponses très nombreuses ont permis d’établir des statistiques tout à fait représentatives. Un grand merci aux 157 lecteurs qui ont participé !
Voici les résultats de ce sondage, avec nos commentaires :
Ouh là , encore du travail pour percer chez les jeunes ! (mais peut-être que nos jeunes lecteurs n’aiment pas les sondages)
Cela nous ferait donc, au vu de la fréquentation actuelle, 1800 visites de « cergypontains » par mois.
Une cible double, résultat conforme à notre objectif de sensibiliser à la fois les professionnels et le grand public.
Nous avons affaire à un public très fidèle : merci !
Vous trouvez les articles du blog (réponses multiples sur 157 questionnaires renseignés)…
Un encouragement à poursuivre et soutenir le rythme.
Vous appréciez les articles du blog (également en réponses multiples)…Des intérêts en cohérence avec les classes d’âge et la répartition des publics professionnel et non professionnel.
« Nature en ville à Cergy-Pontoise » a été créé en avril 2013 au départ pour un public professionnel de la nature et du jardin sur le territoire de Cergy-Pontoise, puis il a été ouvert au grand public. Notre fréquentation est en constante progression et nous atteignons maintenant plus de 5 000 visites par mois.
Afin de mieux cibler nos publications, il nous serait utile de connaître votre ressenti et vos attentes. Aussi nous vous proposons de répondre à un questionnaire qui ne vous prendra pas plus d’une minute :
Savez-vous qu’il existe en France 150 espèces de vers de terre, aux modes de vie très différents ? Que dans le sol d’un hectare de prairie, ils pèsent autant que trois vaches ? Qu’ils sont essentiels à la fertilité des sols ?
Natureparif propose des demi-journées de formation pour connaitre les vers de terre. La première de ces formations, le 15 février 2016, se déroulera à Cergy. Ces formations sont ouvertes aux personnes désireuses de mieux connaitre les vers de terre et leurs rôles dans les sols : gestionnaires d’espaces verts ou naturels, membres d’associations de jardins partagés ou familiaux, agriculteurs, jardiniers amateurs.
D’un coup de bec rapide et précis elle retourne toutes les feuilles mortes de platane, parfois les déplace et les entasse, et picore les limaces qui se cachent dessous.
Comme il est expliqué dans l’article de l’excellent blog parisien « Ca se passe au jardin », j’ai envoyé mon signalement de corneille baguée à corneilles@mnhn.fr. Les scientifiques du Muséum qui ont bagué ces oiseaux veulent étudier leurs déplacements et leur comportement dans les espaces verts parisiens.
Les végétaux sont offerts par les partenaires de l’opération Plus d’arbres, plus de vie ! , portée par l’Office français de la Fondation pour l’Education à l’Environnement en Europe.
L’opération « Plantons pour la COP » concerne 50 des 80 lycées écoresponsables franciliens.
Les lycéens du lycée Jules Verne planteront 15 arbustes à fleurs, et ceux du lycée Jean Perrin 15 charmilles.
Gamine et Décolorée d’Antifer sont à l’œuvre au parc du Prieuré à Conflans. Ces deux chèvres des fossés de la Ferme d’Ecancourt, accompagnées de quatre brebis solognotes, ont pour mission de débroussailler l’ancienne cascade.
La ville de Conflans nous fait là une superbe démonstration de la capacité des chèvres et des brebis à remplacer les moyens mécaniques en douceur et sans pollution. Quand elles auront fini, il n’y aura plus qu’a remettre le lac !
Ces deux jeunes vaches, venues renforcer les rangs de la Ferme d’Ecancourt à l’automne 2014, sont des bretonnes pie noir, une race en péril qui bénéficie depuis 1976 d’un programme de conservation. Chaque mois, l’une d’entre elles rejoint les copines solognotes restant à demeure dans les pâtures de la fondation John Bost afin d’entretenir le site, pendant que sa consœur retourne à la ferme.
Pourquoi tant d’allées et venues ? Pourquoi faire intervenir deux vaches sur une pâture à priori adaptée à l’hébergement d’un seul bovin ?
Florian, animateur et formateur à la ferme d’Ecancourt, nous explique que les changements réguliers de pâture permettent de multiplier les contacts, d’entretenir des liens constants avec les animaux et de simplifier ainsi leur manipulation. Et en effet, Eden et Hurricane ont beau appartenir à la plus petite race bovine française et être fort sympathiques, elles pèsent tout de même près de 400kg et sont suffisamment toniques pour faire parfois tourner en bourrique les animateurs de la ferme…
Les vaches paissent à l’ouest du site, en bordure du massif de l’hautil sur une parcelle de 1,5 ha. Elles sont régulièrement aidées par les brebis. La parcelle est en effet gérée en pâturage mixte (ovin-bovin), une méthode intéressante à plusieurs titres. Cette technique permet de lutter efficacement contre les parasitoses des deux espèces mais aussi d’avoir une pression de compactage du sol variable et complémentaire, qui peut être propice à la biodiversité.
Saviez-vous que les sabots d’une vache fixent quatre fois plus de graines au sol que les onglons d’une brebis ?
D’où arrive-t-il celui-là ? Certainement pas de son lointain pays d’origine, l’Australie. Encore un échappé d’élevage, assurément. N’empêche, c’est un oiseau superbe.
Il semble que cette espèce ait été rapportée d’Australie pour la première fois en Europe par l’explorateur Nicolas Baudin. Au retour de son expédition en 1803, un couple de cygnes noirs fut installé dans le parc du château de Malmaison, à Rueil-Malmaison, où Joséphine collectionnait les animaux exotiques. Elle posséda ainsi des émeus, des zèbres, des kangourous, des antilopes… et même un orang-outang. Les cygnes noirs vécurent heureux à la Malmaison et eurent de nombreux cygneaux, disséminés par l’impératrice dans toute l’Europe.
Le cygne noir est un pur herbivore, friand de plantes aquatiques ; s’il pouvait venir avec des copains de son espèce pour manger les myriophylles invasives des étangs de Cergy, ce serait un bonheur.
Cette parution porte à 400 le nombre des articles de « Nature en ville à Cergy-Pontoise », tous consultables par notre colonne d’archives mensuelles ou le moteur de recherche du blog.
Merci aux 534 abonnés et à tous les autres visiteurs occasionnels ou réguliers qui ont permis le bon référencement du site après un peu plus de deux années d’existence :
60 000 visites
des lecteurs dans 78 pays
3500 arrivées sur le blog par les réseaux sociaux
Les 5 articles que vous avez le plus appréciés sont :
Tous les jours en allant au travail, je passe devant ce gros pied de bouillon-blanc, près de l’université de Cergy-Pontoise à Neuville. Ces derniers temps, la tige est montée rapidement et on voit poindre les premières fleurs. Mais la plante a l’air sinistrée ; aurait-elle fait une mauvaise rencontre ?
La voilà , la responsable : la chenille de la brèche. Elles sont une bonne quinzaine à dévorer les feuilles de la plante, les transformant patiemment en dentelles.
Une toute petite mouche tournicote dans le secteur. C’est un représentant de la famille des Chloropidae. Plusieurs espèces de cette famille se nourrissent de sécrétions animales, et on les voit parfois lécher des larves d’insectes. Aussi, la concentration de chenilles sur cette plante n’est peut-être pas étrangère à la présence de ce diptère.
Avec son abdomen bien vert et ses fémurs postérieurs dodus, je verrais bien là l’espèce Meromyza femorata dont la larve consomme une graminée, le dactyle aggloméré, très répandu dans les prairies voisines.
Ce micro-hyménoptère, tout aussi fort en cuisses, a l’air de s’intéresser également aux chenilles. Cette espèce est un parasitoà¯de connu pour pondre dans les chenilles de la piéride du chou. Dans celles de la brèche aussi, apparemment…
Alors, pour protéger vos choux, semez donc au jardin des bouillons-blancs. Si ça ne favorise pas les Brachymeria, ça fera joli.