Le mur végétal de la rue de la préfecture de Cergy est ici illuminé par les reflets du soleil couchant sur la façade de l’hôtel d’agglomération de Cergy-Pontoise. Les bien nommées campanules des murailles et les pompons blancs des luzules lui donnent un aspect fleuri.
Cette falaise verdoyante cache en réalité une structure en cages d’acier et toile synthétique, consommatrice d’eau, d’engrais et d’électricité (pour l’arrosage intégré). Mais il faut reconnaître que l’effet est très réussi et rend la déambulation des piétons dans cette rue en tranchée beaucoup plus plaisante.
Qu’en est-il des bénéfices environnementaux de cet aménagement ?
Dans les centres urbains très denses, murs et toitures végétalisés participent au maillage de la trame verte et aux corridors écologiques ; ils peuvent aussi avoir un effet positif sur le micro climat local, et fixent les poussières.
Par ailleurs, le Centre d’Etudes Techniques de l’Equipement Méditerranée s’est intéressé à quantifier l’atténuation sonore dans cette rue. Son étude montre des effets positifs : les bruits de la circulation automobile sont légèrement atténués par un effet de diffusion dà» au feuillage pour les hautes fréquences, et les moyennes fréquences sont en partie absorbées par le substrat de plantation.
La présentation de l’étude du CETE Méditerranée sur le mur végétal de Cergy