Evernia prunastri, que l’on appelle aussi la mousse du chêne, est l’un des lichens les plus fréquents sur les arbres en France. J’ai pu le déterminer avec la clé de LichenGo!.
Dans la clé, ce lichen est rangé dans le groupe des lichens fruticuleux. Ce sont les lichens qui se développent sous forme d’un petit buisson sur les branches. Au contraire, les lichens foliacés (comme Xanthoria parietina, en jaune sur l’image) ou crustacés restent globalement plaqués sur l’arbre.
L’un des critères de détermination est le système reproductif du lichen. Celui-ci utilise des soralies. Ce sont des petites boules farineuses qu’on retrouve sur le pourtour des lanières.
Le lichen est une symbiose entre un champignon, une algue et des bactéries. Le champignon peut être comparé à une serre dans laquelle il cultive des algues capables de photosynthèse et des bactéries. Pour se reproduire, les lichens utilisant des soralies forment des petites boules dans lesquelles ils amassent des cellules de champignon et d’algue. Ces soralies donneront naissance à un nouveau lichen, clone du premier, comme une bouture chez les végétaux.
Le saviez-vous ?
Les lichens, et notamment Evernia prunastri, sont beaucoup utilisés en parfumerie. L’eau de lichen est à la base de la fabrication de nombreux parfums.
Sources :
Les cahiers techniques de l’association CPN, Lichen de quoi ai-je l’air
le lichen est-il comestible?
Comme pour les champignons, la prudence est nécessaire. Certains le sont, j’avoue ne pas savoir pour ce qui est de celui-ci en particulier.