A Cergy, près de l’Axe majeur, j’ai observé un groupe de mésanges charbonnières très actives dans un grand frêne commun. Je pensais qu’elles chassaient des araignées ou de petits insectes, mais ma photo montre que cet oiseau a cueilli une samare. Aux mangeoires, ces gourmandes se gavent de graines de tournesol, elles ont bien le droit de consommer aussi des graines d’arbres qu’elles trouvent dans la nature ! Il paraît que les samares des frênes sont comestibles : récoltées avant maturité, ébouillantées puis macérées au vinaigre, elles feraient de bons condiments. Qui a déjà goà»té ?
Ce frêne si abondamment chargé de fruits est un pied femelle. Chez les frênes en effet les arbres sont soit mâles, soit femelles, et comme la nature parfois est pleine de surprises, on trouve aussi des frênes aux fleurs hermaphrodites et d’autres qui présentent les deux sexes sur des branches séparées. Les frênes femelles se reconnaissent en automne aux grappes de samares, bien visibles, et dès le printemps au feuillage : les feuilles sont plus amples et généreuses que celles des frênes mâles.
Source :
Fraxinus, site consacré au frêne, par Arnaud Dowkiw (INRA)
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