Bien vu ! Outre la cane qui se glisse en arrière plan, il fallait voir que la mouette centrale n’a pas les mêmes couleurs que ses voisines. Pourtant, elle n’appartient pas à une espèce différente (bien qu’il en existe plusieurs avec des colorations proches). C’est bien une mouette rieuse, Chroicocephalus ridibundus, mais plus jeune.
Chez les mouettes et les goélands, les jeunes oiseaux subissent plusieurs mues avant que leur plumage n’ait ses motifs définitifs. Chez la mouette rieuse cela prend un peu plus d’un an (chez le goéland argenté le processus dure 3 ans). On parle du plumage « premier hiver » puis « premier été », ensuite l’oiseau fera ses mues annuelles pour alterner entre le plumage hivernal « adulte internuptial » et printanier « nuptial ».
Notre mouette a le bec et les pattes jaunes, le bord des ailes brun et la tête blanche (avec deux petites taches noires caractéristiques de l’espèce), elle est donc née au printemps dernier et passe son premier hiver.
Ces mouettes ont le bec et les pattes rouges, les ailes uniformément grises et la tête blanche, ce sont des adultes en période hivernale.
Celle-ci est une adulte (bec rouge, ailes grises) dont le plumage de la tête commence faire apparaître le plumage nuptial, on approche de la fin de l’hiver.
Avec son bec et ses pattes sombres, et son capuchon couleur chocolat cette mouette-ci a un magnifique plumage nuptial.
Sources :
Le guide ornitho, Editions Delachaux et Niestlé