Le 23 janvier 2018, j’étais invité à un événement bien sympathique : l’arrivée d’un troupeau de moutons au pavillon Bethanie à Menucourt. Ce foyer d’accueil médicalisé de la fondation John BOST dispose de vastes espaces naturels. Cette année sa direction a fait appel pour leur entretien à une entreprise spécialisée dans l’éco-pâturage : Ecomouton.
Devant le personnel et les pensionnaires assemblés, Sylvain Girard a expliqué les vertus de la race Ouessant : des ovins légers, très rustiques et particulièrement bien adaptés pour la gestion écologique des prairies. Ecomouton est à la tête d’un cheptel de 3600 ovins et emploie 24 personnes. En quelques années, il est devenu le plus important éleveur français de moutons Ouessant.
A l’ouverture de la bétaillère, moment d’hésitation : qui osera sortir en premier ? Une brebis saute, les autres lui emboîtent le pas.
Chez les Ouessant, les béliers portent des cornes. Le petit troupeau est constitué de huit brebis et deux béliers. En bas de la pâture, près de la clôture du parc public du château de Menucourt, ils contribueront à maintenir la végétation d’une station de renouées du Japon, plante invasive difficile à réguler.
Ils sont trop mignons ces petits moutons.
J.espere qu.ils seront heureux et que personne ne viendra leur faire du mal. Merci pour cet article
Ils ne se mangent pas, donc ils ont un plus de chance d’être tranquilles…
C’est vrai qu’il n’y a pas grand chose à manger avec cette race.
C’est un bon début mais ça reste anecdotique, c’est trop timide. Nous devrions prendre exemple sur l’Allemagne où chaque localité, petite, moyenne ou grande a ses parcelles périurbaines de jardins familiaux installés à diverses échelles en adéquation avec la densité urbaine, le cycle court de proximité parfait ! C’est susceptible de fournir une auto-suffisance alimentaire dans le domaine du maraîchage et de la production de petits fruits, voire des poulaillers et basse-cour … et tout en bio s’il vous plaît ! Il y a une politique de la ville intelligente, harmonieuse, avec des vues à long terme, stimulée à l’échelle de tout le pays et totalement aux antipodes de l’artificialisation exponentielle ruineuse pour les sols qui a cours en France encore aujourd’hui et plus que jamais.
Il est temps de s’y mettre, le Val d’Oise dispose encore de beaux restes … plus pour très longtemps.