Un argus brun, qu’est-ce ça mange ?
Les friches sèches installées sur les sols sableux près de l’Université à Neuville-sur-Oise sont propices au Collier-de-corail. Ce joli papillon de la famille des Lycaenidae y trouve en abondance les Erodium cicutarium (photo ci-dessous) que consomment ses chenilles. Celles-ci sont soignées par des fourmis de plusieurs espèces qui consomment leurs sécrétions et les protègent des parasitoà¯des et des petits arthropodes prédateurs.
Comment le reconnaître
Sur cette photo, c’est un couple qui se forme. La femelle (à droite) a l’abdomen plus rebondi et les taches orange sont plus grandes. La marque noire au milieu de l’aile antérieure est également plus grande. L’abdomen du mâle est plus fluet, il atteint l’extrémité des ailes et se termine par un pinceau de poils. Chez les deux sexes, les lunules orange sont bien nettes et établies jusqu’à l’avant de l’aile antérieure, ce qui n’est pas le cas chez la femelle de Polyommatus icarus (l’argus bleu) avec laquelle on peut les confondre.
En Ile-de-France, on voit voler deux générations de ce papillon : en mai et en juillet-aoà»t.
La fiche du Collier-de-corail dans l’Atlas des papillons de jour d’Ile-de-France, sur Cettia-idf
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