En visite à l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise, je remarque dans un petit bois au bord de l’eau, une coquille d’escargot dont la forme ne m’est pas familière. En cherchant un peu, j’en trouve d’autres à proximité. On dirait des petits-gris, si ce n’était cette forme curieusement allongée. Alors, quoi ? Des mutants ?
L’explication me sera donnée par un éminent malacologue : n’y aurait-il pas à proximité des ragondins, me demande-t-il ? Si, justement j’en ai vu un dans le secteur !
Ces coquilles d’escargots aquatiques nommés paludines seraient le fruit de la pêche du ragondin, qui les aurait amenés là pour les déguster tranquillement au sec.
Ces escargots sont vivipares, d’où leur nom de genre Viviparus, les femelles donnant naissance à de petits escargots déjà formés, au lieu de pondre des œufs comme le font les autres escargots.
On reconnaitra facilement la paludine mâle à son regard dissymétrique. Son tentacule droit est plus court et plus gros que le gauche, car transformé en pénis. Bizarre… Il faudra, quand l’eau sera plus chaude, que j’aille farfouiller par là avec mon épuisette et leur tirer le portrait.
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