Il est venu tout droit au pied de la porte fenêtre du salon. Ses parents lui ont enseigné le coin, c’est là qu’on trouve les meilleures fourmis du quartier.
Il jette un coup d’œil par la vitre et apprécie la situation avant de se mettre à table. La femme joue avec son ordinateur : aucun danger.
Accroupi derrière le fauteuil, je fais le sous-marin et je monte tout doucement mon appareil photo, comme un périscope, par dessus le dossier. C’est dans ce genre de circonstance qu’on apprécie d’avoir un écran orientable vers le bas.
C’est un jeune de l’année reconnaissable à son plumage moucheté. On voit sur ces photos la conformation particulière des pattes. Les pics n’ont pas trois doigts en avant et un en arrière comme les autres oiseaux. Leurs deux doigts tournés vers l’arrière et les deux autres vers l’avant leur donnent une meilleure stabilité lorsqu’ils escaladent les troncs. On aperçoit aussi la structure épaisse des plumes de la queue. Cette rigidité leur est utile pour prendre appui en station verticale.
Il a laissé de beaux trous dans l’herbe. Je mets un coup de bêche à cet endroit, pour voir : effectivement, je dérange des fourmis. La loi des séries, doivent-elles penser…
7 réflexions au sujet de “Sus aux fourmis”