L’illumination de la ville permet d’en faire ressortir son histoire et son caractère. Mais attention à ne pas en abuser ! Une utilisation déraisonnée de l’éclairage nocturne peut être néfaste sur de nombreux aspects et notamment sur la biodiversité.
Prenons l’exemple du papillon de nuit. Attiré par la lumière, il vole autour du lampadaire jusqu’à épuisement quand il ne se brà»le pas les ailes.
Le cas des oiseaux migrateurs est tout aussi édifiant : ces oiseaux se repèrent durant leur migration grâce aux étoiles, et l’éclairage des grandes villes affecte leur sens de l’orientation, rendant leur voyage beaucoup plus périlleux.
De nombreuses espèces de chauve-souris sont très sensibles à la lumière et sont incapables de franchir des zones éclairées de façon continue.
Un éclairage mal conçu peut engendrer une forte pollution lumineuse. Celle-ci peut être évitée en respectant les principes du développement durable.
Le juste éclairage est celui qui ne va pas au-delà de ce qui est nécessaire et qui ne perturbe pas la biodiversité. C’est l’un des principes vertueux du Schéma Directeur d’Aménagement Lumière approuvé par la conseil communautaire de l’agglomération de Cergy-Pontoise en juin 2013.
Ce document indique notamment que l’éclairage au sol des arbres est une pratique qui n’est pas respectueuse de la faune et de la flore et qu’il convient de l’éviter.
Pour en savoir plus sur la protection de l’environnement nocturne
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