C’est une plante mutante comme on en croise parfois, totalement dépourvue de chlorophylle. Seul un pigment violet, présent normalement sur la plante lui donne un peu de couleur. Sans chlorophylle, elle ne devrait pas survivre, ainsi privée de sa capacité à tirer profit de l’énergie solaire. Cette orchidée sauvage, une Epipactis helleborine, partage peut-être le même secret que la néottie nid d’oiseau ? Cette orchidée non chlorophyllienne de nos sous-bois tire profit d’une relation symbiotique complexe faisant intervenir un champignon mycorhizien et un arbre.
Bravo à Annie, Laurent et Gaà«tan qui ont su identifier la plante mystère. Trop forts, mes lecteurs !