Les punaises vertes ont aussi leurs couleurs d’automne : elles virent au brun. C’est sans doute qu’ainsi elles sont mieux camouflées quand la végétation qui les abritent n’est plus verdoyante.
Nezara viridula est la plus fréquente des grandes punaises vertes. Cosmopolite d’origine africaine, elle est en progression en France depuis 1990. Voyez-vous, à la base de son scutellum, ces 3 points clairs alignés et les deux points noirs qui les encadrent ? C’est sa signature. Ajoutons à cela que la membrane à l’arrière de son corps est transparente.
Une membrane enfumée : c’est Palomena prasina, une autre punaise verte très commune également, surtout dans les bois. On ne retrouve pas chez cette espèce l’alignement des points clairs et sombres typique de Nezara viridula.
Les larves de ces deux espèces sont plus faciles à différencier : celles de Palomena prasina sont toujours vertes, avec parfois un peu de bleu.
Les larves de Nezara viridula sont au contraire très constratées.
Cette punaise Nezara est surprise en pleine mue : elle est en train de s’extraire de l’enveloppe du dernier stade larvaire (le stade V). Les membranes commencent à se déployer, bientôt elle pourra voler.