Pourquoi sont-elles inoffensives ?
Comme leur nom l’indique, les blattes de jardin vivent dans les jardins, et il ne faut pas les confondre avec les espèces qui vivent dans les maisons. Pour autant, il peut arriver que quelques blattes de jardin s’égarent dans les habitations, mais elles ne sont pas capables de s’y reproduire. Si on les rencontre, il suffit de les remettre gentiment dehors.
Apprenons à reconnaître les blattes de jardin
En Ile-de-France, les blattes de jardin sont pour l’essentiel du genre Ectobius et on peut en rencontrer cinq espèces. Découvrons-les classées par ordre de fréquence.
Ectobius vinzi
Cette espèce a été séparée d’Ecobius pallidus en 2012. D’origine méditerranéenne, elle s’est parfaitement adaptée aux conditions urbaines. Aujourd’hui, c’est elle qui est très majoritairement observée dans les jardins de l’agglomération parisienne. Sa forme juvénile parée d’une barre blanche transversale est facile à reconnaître.
Voici l’adulte :
Comme le font les autres Ectobius, cette femelle transporte sa ponte dans une oothèque.
Ectobius pallidus
C’est une blatte toute blonde, un peu plus grande que la précédente et plus ou moins parsemée de points bruns. Cette ornementation est particulièrement visible sur les juvéniles.
Ectobius sylvestris
Cette espèce de couleur sombre vit en lisière des boisements. Son pronotum est noir uni avec un liséré blanc au contour bien net.
Les deux autres espèces sont plus rarement observées en Ile-de-France. Ectobius lapponicus ressemble à Ectobius sylvestris mais a le pronotum moins contrasté. Le pronotum d’Ectobius lucidus est sombre avec une marque claire centrée dans le sens de la longueur, en forme de Y pointe en avant.
Bien sà»r, si l’on veut identifier avec certitude les différentes espèces d’Ectobius, rien ne vaut une bonne loupe et une clé de détermination sérieuse !