On rencontre communément en ville deux espèces de pigeons : le pigeon domestique, descendant du pigeon bizet, qui affectionne les escarpements naturels ou bâtis, et le pigeon ramier qui niche majoritairement dans les arbres.
Le pigeon domestique pose plus de problèmes en raison de son affection pour les bâtiments et des salissures qu’occasionnent ses colonies. Le pigeon ramier cependant s’urbanise de plus en plus et commence aussi à nicher sur des constructions.
Pour se protéger des fientes de pigeons, les gestionnaires des immeubles investissent dans des dispositifs mécaniques de type filets ou picots défensifs, mais ces solutions sont coà»teuses et parfois difficiles à mettre en œuvre.
Le nourrissage régulier des pigeons avec du pain ou des graines par quelques personnes part d’un bon sentiment mais ne fait qu’aggraver la situation sanitaire des animaux en surpopulation ainsi que le problème des salissures. A noter que contrairement aux idées reçues, la présence des pigeons en ville n’a pas d’impact significatif sur la santé humaine.
Pour maîtriser les populations de pigeons en ville afin de rendre acceptable au plus grand nombre le niveau des désagréments qu’ils occasionnent, la protection des immeubles et ouvrages accessibles, et la communication en vue de dissuader le nourrissage excessif sont nécessaires.
L’installation de pigeonniers régulateurs peut en complément aider à contenir les effectifs des pigeons domestiques. Le principe est d’offrir aux pigeons des conditions de vie confortables et de limiter les naissances en stérilisant par secouage manuel une proportion raisonnable des œufs pondus dans les nichoirs aménagés à l’intérieur de ces pigeonniers.
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Un prédateur surprenant des pigeons en ville (voir le lien vers la vidéo incroyable de francetvinfo.fr au début de cet article)