Ces pucerons sont immobiles, gonflés comme des baudruches, et certains présentent une ouverture ronde au sommet de leur abdomen. On dirait de drôles de récipients ventrus, équipés d’un couvercle maintenu par une charnière.
C’est là l’œuvre de micro guêpes parasitoà¯des de la sous-famille des Aphidiinae. Il en existe 120 espèces en France, toutes inféodées à diverses espèces de pucerons. Les adultes se nourrissent du miellat des pucerons (ses excréments sucrés). Après l’accouplement, la femelle pond un œuf à l’intérieur du puceron avec son ovipositeur et la larve fera tout son cycle de développement à l’intérieur de son hôte. L’adulte sortira au bout de 15 jours en opérant une découpe circulaire.
Leur fécondité, la brièveté de leur cycle de vie et le grand nombre de générations potentielles par an en font des auxiliaires redoutablement efficaces. Chaque femelle peut pondre jusqu’à 300 œufs ! Certaines espèces sont disponibles dans le commerce pour la lutte biologique en serre.
Ces insectes sont très sensibles aux insecticides. Il faut évidemment s’en abstenir au jardin pour bénéficier de leurs services.
Sources :
https://www6.inra.fr/encyclopedie-pucerons/Pucerons-et-milieu/Antagonistes/Parasitoides
http://entomofaune.qc.ca/entomofaune/Pucerons/parasitoide.html
Retrouvez notre article :