Alliaria petiolata, communément nommée alliaire, apprécie les sols riches des bords de haies et des bois. On la rencontre souvent à proximité d’autres plantes nitrophiles ou des boisements rudéralisés, comme la ronce bleue, l’ortie dioà¯que, la chélidoine, l’herbe à Robert, la benoîte des villes, le lierre terrestre, le gaillet gratteron. Elle est très commune partout en Ile-de-France, surtout près des zones habitées.
Voilà encore une plante allélopathique : les exsudats produits par ses racines inhibent la croissance d’autres espèces qui pourraient la concurrencer.
Une délicieuse salade sauvage
C’est une plante sauvage comestible appréciée au printemps, le léger goà»t d’ail de ses jeunes feuilles crues fait merveille sur une simple tartine beurrée de pain de seigle. Une plante agréablement parfumée et très digeste : le délicat goà»t de l’ail, sans l’haleine de cheval !
Tiens un crâne de cheval dans un jardin, cela me rappelle mon article La vérité si jument !
Aux Etats-Unis, l’alliaire est devenue une invasive redoutée. Elle y a fait l’objet d’études de lutte biologique par l’introduction contrôlée de charançons européens spécifiques de l’alliaire.
Les parties aériennes de cette plante sont consommées en Ile-de-France par plusieurs lépidoptères, dont la piéride du navet et l’aurore de la cardamine.
Sources :
Alliaire, l’herbe à l’ail, par Sauvages du Poitou (2015)
L’hypothèse de l’arme chimique inédite de l’alliaire officinale, par Zoom-Nature (2015)
Alliaire officinale : Mustard Garlic wanted, par Zoom-Nature (2015)
L’alliaire officinale avait tout pour réussir outre-Atlantique, par Zoom-Nature (2015)
L’alliaire officinale, une tueuse de champignons du sol, par Zoom-Nature (2015)
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