Vous vous souvenez des osmies qui obturent l’entrée de leur nid avec de la terre argileuse, et des Isondotia mexicana qui utilisent un bouchon de brins d’herbes. Voici d’autres pensionnaires des hôtels à insectes, actifs en cette saison : les Heriades. Ces abeilles solitaires transportent le pollen, comme les osmies, dans les poils de leur brosse ventrale.
Pour séparer leurs loges et obturer la tige creuse ou la galerie qui leur aura servi de nid, elles utilisent de la résine qu’elles récoltent sur les arbres.
Voici une de ces petites abeilles justement qui regagne son nid lourdement chargée d’une belle boule de résine.
Une dernière halte juste avant l’hôtel à insectes pour souffler un peu : elle se pose sur mon bracelet de montre ! Hélas, un poil se prend dans la résine, puis un deuxième. Elle ne peut dégager son précieux chargement qui bascule et s’écrase lamentablement sur un maillon.
Ses efforts pour rassembler la marchandise n’aboutissent qu’à un affreux étalement poisseux. Elle finit par abandonner et repart en forêt.
Très belles photos d’une netteté incroyable! Merci pour ce beau sujet!
Au printemps dernier, j’ai pu observer de près des abeilles (?) qui se sont installées dans une porte-fenêtre, via un trou d’aération. Lorsqu’une sortait, une autre arrivait presque aussitôt, que la première soit restée quelques secondes ou plusieurs minutes. Elles ne semblaient pas être chargées en arrivant dans le trou, mais elles l’étaient en sortant. Peut-être les ai-je observées un jour de déménagement…
Plus tard, je vous interrogerai peut-être sur les mouchikazes, ces espèces de mouches kamikazes qui m’ont pourri quelques balades à la campagne. En attendant, je vous félicite pour ce blog que je consulte depuis six mois (seulement), après l’avoir découvert via celui de la Ferme d’Ecancourt.