Par endroits, les sous-bois en forêt de Saint-Germain sont tapissés de cette jolie violette. Contrairement à la violette odorante, qui est plus précoce, les fleurs de cette espèce ne sont pas parfumées.
La détermination des Viola est difficile, il faut combiner plusieurs critères : largeur et proportions des pétales, forme des feuilles, franges des stipules, longueur des sépales, pilosité de la tige, du style ou de la capsule… En Ile-de-France, on peut rencontrer 12 espèces de Viola. Ma vieille flore de Fournier en dénombre 51 espèces et sous-espèces pour la France, plus une palanquée d’hybrides, à décourager les apprentis botanistes !
Avec ses fleurs larges et son éperon épais et très clair, je rangerais bien celle-ci dans l’espèce Viola riviniana. A moins que ce ne soit Viola reichenbachiana, une espèce très ressemblante, et très fréquente également en forêt... Ces deux Viola sont communes dans les chênaies. Très rustiques et se ressemant facilement, on peut les utiliser en couvre-sol pour les zones de demi-ombre au jardin.
Les violettes sont consommées par les chenilles du Tabac d’Espagne, le plus grand des papillons nacrés de notre région.
Source :
Violette de Rivin, par aujardin.info
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