Cette plante glanduleuse (et même collante) se contente de très peu : elle colonise ici une allée de service en graviers de l’hôpital d’Argenteuil.
Ses fleurs rappellent celles du séneçon jacobée, mais la plante est beaucoup plus basse.
C’est une plante bisannuelle (les botanistes disent thérophyte hivernal), elle germe à l’automne, passe l’hiver sous forme de rosette et fleurit l’été suivant.
En Ile-de-France, la plante, indigène ou naturalisée selon les endroits, est peu commune. Elle se dissémine principalement à la faveur du réseau ferré où elle apprécie le ballast. On la trouve aussi dans les clairières, les jachères, sur les décombres, les remblais et aux abords des usines… Dans le Guide des groupements végétaux de la région parisienne, elle est citée dans la végétation des « hautes friches héliophiles à composées épineuses », sur sols secs et caillouteux, plus ou moins remués, irrégulièrement entretenus, en situation ensoleillée. Elle côtoie souvent le mélilot blanc.
Cette plante à odeur fétide est toxique, et dangereuse pour le bétail.
Sources :
Le séneçon visqueux, par le blog de l’Association Nature Alsace Bossue
Guide des groupements végétaux de la région parisienne, de Marcel Bournérias, Gérard Arnal, Christian Bock (Belin)
Retrouvez un autre séneçon des voies ferrées :
Retrouvez le séneçon jacobée et le séneçon commun dans ces articles :