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L’énigme des murs à  os

C’est une particularité architecturale de quelques maisons du vieux Jouy-le-Moutier, dans le quartier de la Fontaine : des os dépassent du crépi sur les façades.

Mur à  os - Jouy-la-Fontaine © Gilles Carcassès
Mur à  os – Jouy-la-Fontaine © Gilles Carcassès

Quel secret se cache derrière ses macabres plantations ? Un superstition paà¯enne ? Un procédé rustique d’assèchement des murs ? Ici, le passé viticole des lieux et la disposition des os en lignes parallèles à  bonne exposition suggère plutôt un dispositif de support de treilles. Les os, sous-produit du ragoà»t de mouton, ont beaucoup d’avantages par rapport aux chevilles en fer : ils sont gratuits, très solides et très durables et ils ne rouillent pas. Or on sait que la rouille tache les crépis et finit par faire éclater les pierres. Bel exemple de recyclage des déchets en circuit court !

Où l'on voit les os alignés sur cette façade © Gilles Carcassès
Où l’on voit des os alignés dans la partie haute de cette façade ainsi qu’un crochet en fer © Gilles Carcassès

 

6 réflexions au sujet de “L’énigme des murs à  os”

  1. Salut Gilles,

    j’en ai sur mon mur (mais de boeuf), et j’etais persuade qu’il s’agissait de procede de respiration et d’assechement des murs. Tu le mentionnes : c’est aussi ça ou ça n’est que pour les vignes ???

    bien à  toi,

    Grégoire

    1. Oui, c’est une hypothèse qui a cours aussi, mais je ne sais pas ce qu’il faut en penser. Si ton mur est exposé plein nord, l’hypothèse de la treille est douteuse…

  2. Il y en a dans tous les murs à  Boisemont! Ici on cultivait des fruitiers (poires pommes) et j’ai toujours entendu dire que cela servait à  attacher les arbres.

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