C’est une particularité architecturale de quelques maisons du vieux Jouy-le-Moutier, dans le quartier de la Fontaine : des os dépassent du crépi sur les façades.
Quel secret se cache derrière ses macabres plantations ? Un superstition paà¯enne ? Un procédé rustique d’assèchement des murs ? Ici, le passé viticole des lieux et la disposition des os en lignes parallèles à bonne exposition suggère plutôt un dispositif de support de treilles. Les os, sous-produit du ragoà»t de mouton, ont beaucoup d’avantages par rapport aux chevilles en fer : ils sont gratuits, très solides et très durables et ils ne rouillent pas. Or on sait que la rouille tache les crépis et finit par faire éclater les pierres. Bel exemple de recyclage des déchets en circuit court !
Salut Gilles,
j’en ai sur mon mur (mais de boeuf), et j’etais persuade qu’il s’agissait de procede de respiration et d’assechement des murs. Tu le mentionnes : c’est aussi ça ou ça n’est que pour les vignes ???
bien à toi,
Grégoire
Oui, c’est une hypothèse qui a cours aussi, mais je ne sais pas ce qu’il faut en penser. Si ton mur est exposé plein nord, l’hypothèse de la treille est douteuse…
Deux des murs en ont : est et nord, du coup, c’est vrai, la treille serait etonnante
Il y en a dans tous les murs à Boisemont! Ici on cultivait des fruitiers (poires pommes) et j’ai toujours entendu dire que cela servait à attacher les arbres.
https://actu.fr/bretagne/guingamp_22070/guingamp-pourquoi-ces-os-plantes-dans-les-vieux-murs-de-la-ville_37612254.html