En animation, c’est toujours un bonheur de rencontrer l’épiaire des bois. On peut jouer à deviner l’odeur de ses feuilles froissées : cadavre, clous rouillés, égout, champignon moisi, bonbon au poivre ? Passées les premières effluves nauséabondes, la plante sent… le cèpe ! Elle en a le goà»t, paraît-il, et les adeptes des cueillettes de plantes sauvages en font des bouillons prétendus délicieux. En fait mes narines peu imaginatives restent un peu bloquées sur les premières effluves…
On peut aussi chercher sur cette plante une jolie punaise spécialiste des lamiacées et particulièrement fréquente sur les épiaires : Eysarcoris venustissimus.
Cette punaise de petite taille a des reflets cuivrés qui brillent au soleil.
La femelle fécondée dépose ses œufs blancs par petits paquets dans l’inflorescence de l’épiaire.