La pyrale du buis, espèce invasive asiatique difficile à contrôler, pose un sérieux problème aux jardiniers.
En laboratoire, les essais de lutte biologique qui démarrent sont prometteurs, mais dans la nature, c’est une autre paire de manche. Voici les premiers résultats d’essais de parasitoà¯des sur la pyrale du buis.
Il faudra sans doute des années pour faire émerger des solutions écologiques satisfaisantes. En attendant, il parait raisonnable d’essayer d’autres plantes pour faire de jolies bordures. Et si nous mutualisions nos essais et nos résultats, pour avancer plus vite et plus sà»rement ? Le service Espaces verts de Conflans va essayer Osmanthus burkwoodii, aux fleurs parfumées. Qui d’autre se lance ?
On peut penser bien sà»r à l’infatigable if, d’un emploi classique pour les grands topiaires.
Je vous propose quelques autres pistes :
– Le lierre, à condition de choisir une variété à port compact et petites feuilles (comme sagittifolia par exemple mais il en existe beaucoup d’autres), et de lui faire garnir un support métallique. Il faudra de la patience, mais ce sera très solide.
– Le romarin (la variété prostratus, plus compacte ?) : attention cependant à la chrysomèle américaine !
– Euonymus fortunei, une plante solide, peut-être un peu trop vue partout…
– Ilex crenata qui ressemble beaucoup au buis, mais sensible aux acariens en été.
Et pour des petites bordures naturelles pleines de charme, pourquoi pas :
– La santoline à feuillage gris, vert ou jaune,
L’alchemille, une vivace généreuse et sage que l’on l’oublie trop souvent.